Rolland Courbis : « On s’en fout du pénalty, même si ça nous a coûté le titre face à Bordeaux, parce que pendant six mois il n’y en a plus eu… »
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Pour Free, l’ancien coach de l’OM, Rolland Courbis, a interpellé son ancien attaquant, Fabrizio Ravanelli, au sujet de la saison où les Girondins de Bordeaux ont fini Champions de France (1998-1999). Il revint notamment sur un pénalty qui a été accordé à l’Olympique de Marseille sur l’attaquant italien, face au PSG.
« Tu t’imagines ce qu’on me raconte, qu’on aurait été stupides tous les deux, de se faire siffler un pénalty, alors qu’il n’y aurait pas eu faute, tout ça pour ne plus avoir de pénalty pendant six mois… Rassure-moi, ils nous prennent vraiment pour des imbéciles, et je pense qu’on est loin de l’être. En tout cas, on s’en fout du pénalty, même si ça nous a coûté le titre parce que pendant six mois il n’y en a plus eu… ».
Fabrizio Ravanelli confirme qu’il y avait bien pénalty, puisqu’Eric Rabesandratana l’a bien touché dans la surface, même si les images montrent qu’il se prend les pied tout seul…
« Oui, il y avait pénalty. A ce moment-là, avec le pied gauche, il m’a touché, même si ce n’était pas volontaire. Il ne me permet pas d’arriver sur le ballon tranquillement. Avec la VAR, c’était sûr que c’était pénalty, à 100%. Même s’il ne le fait pas exprès, je l’avais dribblé très facilement… Lui il continue à dire qu’il n’y avait pas pénalty, alors en retour je fais un peu le fanfaron en disant que c’était très facile à le dribbler… Il m’a touché le pied, il y a contact, et donc c’est pénalty… Malheureusement, même si on n’a pas gagné le championnat, et ça c’est vraiment malheureux. Mais quand Rolland Courbis dit que c’est à la suite de ce pénalty qu’on a pu passer à côté de ce championnat, oui, c’est la vérité. Mais à Rolland, je lui réponds que si on n’a pas perdu le championnat, que c’est dur à accepter, qu’on a quand même battu Paris, et ça c’est la chose la plus importante quand on est marseillais. Je me rappelle qu’après, on avait fait la fête en boite à Paris, c’était quelque chose d’unique. Tu gagnes à Paris, sur un pénalty où tout le monde dit qu’il n’y a pas pénalty, puis on fait la fête à Paris avec le cigare, le verre de champagne… Ça c’était bon ».