Emeric Depussay : « On va encaisser, on va assumer auprès de tous ceux qui veulent parler. Il y a ces 3-5%, à aller chercher de plus que ce qu’on donne, mais pas tout à jeter »
Sur Forever et au terme de la rencontre et de la défaite face à Saumur (0-1), le milieu de terrain Emeric Depussay, est revenu sur la prestation des Girondins de Bordeaux.
« Ce qui s’est dit dans le vestiaire ? On s’est dit qu’il fallait continuer d’y croire, qu’on allait continuer d’y croire. Qu’on savait qu’il y avait beaucoup de gens qui allaient nous tomber dessus, qui n’allaient certainement plus y croire, mais qu’il fallait rester entre nous concentrés, continuer à travailler, faire le dos rond… On sait qu’on est dans une période difficile de la saison, on en a conscience. On va encaisser, on va assumer auprès de tous ceux qui veulent parler. On va continuer de travailler, on va identifier ce qui ne va pas et ce qui n’a pas été sur les trois derniers matches. Et puis continuer de jouer pour gagner les matches… Il en reste neuf. Si on gagne les neuf, on ne devrait pas être loin… Ça va être notre ligne de conduite »
Mais alors, qu’est-ce qui ne va pas ?
« Ce qui ne va pas ? Honnêtement, je pense que si on écoute la presse, rien ne va, ou l’état d’esprit n’est plus bon. Moi, je ne pense pas. Il y a des petites choses qui basculent du mauvais côté depuis trois matches. Si on regarde les buts qu’on encaisse, ce sont des buts qu’on donne, souvent. Des erreurs de gestion de profondeur, des erreurs de relance, des coups de pied arrêtés. Des petites choses, alors que de l’autre côté on se procure les occasions pour marquer de prendre l’avantage. C’est ce qui est ragent, encore plus aujourd’hui franchement. Je n’ai pas encore revu le match, mais je sens qu’on peut mener 1-0, 2-0, largement, avant de prendre ce but qu’on donne, encore. Pour moi, il ne faut pas tout jeter. Je sais que dès que ça gagne on s’enflamme, on pense que tout va bien, et je ne suis pas d’accord avec ça. Quand on perd, il ne faut pas tout jeter non plus. Je ne vais pas tout jeter. Il y a ces 3%, 5%, à aller chercher de plus que ce qu’on donne, qui font que ça va basculer du bon côté à chaque fois. Là, ça ne bascule plus depuis trois matches ».