Sur TV7, Arnaud De Carli, le vice-président des Girondins de Bordeaux, s’est exprimé sur les négociations avec les créanciers, dans le cadre de plan de continuation à présenter au Tribunal de Commerce. Comment se passent les négociations avec ces créanciers ?

« C’est une étape importante, et j’ai lu aussi tous les chiffres qui sont sortis dans la presse. C’est normal, c’est public. Dans les grandes lignes, ces chiffres sont vrais, il n’y a aucun problème là-dessus. Je suis chef d’entreprise, encore ce matin j’ai eu une créance, un redressement judiciaire qui vient de tomber pour plusieurs dizaines de milliers d’euros. C’est malheureux, mais c’est la vie d’un chef d’entreprise. Quand on crée nos sociétés il y a des bons moments, et de moins bons. Encore une fois, c’est comme ça, c’est la vie, quand on crée une société, on sait que ça peut arriver. Aujourd’hui, on les a régulièrement en ligne pour les plus importants, car il y en a 400, pour essayer de négocier avec eux, pour voir comment on peut les aider. Il y en a beaucoup qui continuent de travailler avec nous, il faut le savoir car on ne le dit pas. Il y a beaucoup de sociétés qui font partie des créanciers et qui continuent à nous faire confiance. On essaie vraiment en amont de préparer au mieux ces échéances-là parce qu’on sait pertinemment que c’est très dur, et j’en sais quelque chose croyez-moi. Ça ne m’arrive pas tous les jours heureusement, mais très régulièrement d’avoir en face de moi un fournisseur ou un client qui est en redressement judiciaire ».

Est-il possible de négocier concernant les dettes envers l’Etat ?

« Non, avec l’Etat, on ne négocie rien. C’est une des seules classes où il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre. Alors, on peut les appeler, ça se passe très bien, ils sont très sympas… oui, on peut jouer sur la durée. C’est un des seuls vecteurs sur lesquels on peut jouer ».

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