Bixente Lizarazu : “Le jour où ça ne marche plus, psychologiquement c’est très déstabilisant, et j’ai vraiment été déstabilisé”

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    Dans le reportage “A corps perdu” du journaliste Sébastien Tarrago, Bixente Lizarazu, ancien joueur des Girondins de Bordeaux, a expliqué faire pas mal de sports différents pour s’entretenir physiquement.

    Il faut trouver la combinaison entre mobilité, souplesse et force. Le sport est vraiment important, c’est pour mon équilibre en fait. Si je m’imagine ne plus pouvoir ? Non, et je ne veux même pas en parler (rires).”

    Il a subi une très longue blessure une fois dans sa vie avec une pubalgie contractée à Bordeaux en 1996. Elle va saboter son arrivée à l’Athletic Bilbao. Il décidera de se faire opérer mais sans succès. Trente ans plus tard, ce souvenir le hante toujours.

    C’est une décision que j’ai prise un peu dans l’urgence, et je déteste faire les trucs dans l’urgence. Je me suis toujours dit qu’après ça, plus jamais je prendrai une décision un peu dans l’urgence, dans le doute. Je le ferai différemment. Je n’avais jamais été blessé donc je n’avais jamais connu ça en fait. Mon corps fonctionnait toujours, je pouvais faire ce que je voulais avec. J’appuyais dessus et ça marchait (sourire). Le jour où ça ne marche plus, psychologiquement c’est très déstabilisant, et j’ai vraiment été déstabilisé. Si t’es tout seul ? Et t’es tout seul ! Il n’y a plus personne en fait, t’es tout seul. Cette expérience-là m’a beaucoup servi par la suite. Je n’ai pas trop envie de reparler de ça parce que ça me fait ressortir des choses très négatives. C’est derrière, je m’en suis super bien sorti. C’était chaud, c’était vraiment chaud parce qu’il y avait une Coupe du Monde en 98 comme tu le sais. J’ai réussi à me préparer juste à temps.”

    Retranscription Girondins4Ever