Florian Pourtuguez : “Je le prends comme une deuxième chance aujourd’hui, et je n’ai pas envie de la rater”

Pour « Seb Ole FOOT », le nouvel attaquant de la réserve des Girondins de Bordeaux, Florian Pourtuguez, est revenu sur son choix de s’engager pour le Club au Scapulaire.
« Déjà, au début, quand ils me proposent le truc, je me suis demandé si c’était une blague. Parce que juste avant Antoine Verges m’avait proposé un autre projet dont il était coach. Je me dis qu’en quinze jours, ça a vite changé (rires), donc je me questionne. Mais c’est un coach qui m’a toujours fait confiance, qui m’a toujours voulu dans ses projets. C’était donc juste des détails. Même sa philosophie de jeu, je vais adhérer, car c’est quelque chose qui me plait en termes de football. Sur cet aspect-là, déjà, c’est bien. Puis, quand on sait que c’est les Girondins de Bordeaux… C’est plus qu’une opportunité. Si vraiment tu vas au bout de ton idée, le club ne mérite pas d’être en N2 aujourd’hui. On sait tous que la N1 devient Ligue 3 et passe professionnelle. Cela veut dire qu’en termes de football, c’est peut-être une des dernières chances pour toi de devenir joueur professionnel… Tu ne sais pas ce qui peut se passer sur une saison. Imagine de septembre à janvier je mets 15 buts, je suis un élément très important de la R1. Ça va se poser des questions en équipe première… C’est dans mon cœur, c’est une envie d’être à ce niveau-là. Donc je me dis tout ça… Mais même au-delà de tout ça, c’est les Girondins quand même… Je connais deux ou trois joueurs qui étaient aux Girondins la saison passée, comme Soufiane Bahassa. J’ai fait la montée à Libourne avec lui. C’est quelqu’un avec qui je me suis super bien entendu. C’est toujours plaisant de retrouver des gens que tu as un peu connu. Et puis, quand tu es compétiteur, tu as envie d’aller chercher le plus haut niveau… Tu y crois, tu te dis que tous les efforts que tu n’as pas su faire plus jeune, tu peux les faire maintenant parce que tu as muri… Il y a plein de trucs dans la tête qui se passent. On verra comment ça se passe. En tout cas, je le prends comme une deuxième chance aujourd’hui, et je n’ai pas envie de la rater. Je suis focus, et si je réussis, peut-être qu’il peut se passer de très belles choses ensuite. Je crois en moi, je connais mes capacités, je sais de quoi je suis capable, ma famille et mon entourage aussi. J’ai de belles choses à aller chercher, c’est maintenant à moi de le prouver sur le terrain ».