Rolland Courbis : “Si j’ai été effrayé par le niveau ? Non, surtout par le score. Le terrain est ok, mais quand on m’a dit qu’en quinze matchs il y avait quand même douze défaites et trois matchs nuls, wouah…”

Sur RMC, Rolland Courbis, ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux, s’est exprimé dans l’After Foot. Il a notamment évoqué la série dans laquelle il vient de tourner pour France Télévision, “Les héros du gazon”. Il a passé quelques temps avec une équipe de 4ème division de district du côté de Marseille.
“J’avais vu quelques épisodes avec Dupraz qui avait été le premier à accepter ça, donc je trouvais que Pascal s’était très bien démerdé. Je trouvais mignonne cette affaire-là. Pascal avait eu une équipe dans la région parisienne et moi, bon vu les origines ils m’ont trouvé une équipe, non pas à Marseille exactement, mais pas loin. C’est comme la banlieue de Marseille, je ne veux pas vexer Avignon (il s’agit de l’Olympique Novais, évoluant en 4ème division de district). Si j’ai été effrayé par le niveau ? Non, surtout par le score. Le terrain est ok, mais quand on m’a dit qu’en quinze matchs il y avait quand même douze défaites et trois matchs nuls, wouah… Si jamais on fait l’exploit de gagner, même sur un malentendu comme on dit, 1-0, on va être très, très heureux. Plaisanterie mise à part, il y a en plus des concours de circonstances je ne vais pas vous l’apprendre. Il y a des coïncidences. Je rencontre Philippe Martinetti, que j’ai eu, et dont j’ai joué avec son père à l’AC Ajaccio. Il y a Anne-Sophie Maxime qui se met en quatre pour France TV. Il y a aussi le producteur avec qui j’ai sympathisé mais je le connaissais… Plein de concours de circonstances, ce sont quand même pour moi des choses qui sont indispensables. Si on ne sympathise pas, je ne vois pas ce que j’aurais pu faire avec eux. Alors que là, même si ça a été pénible pendant un mois et demi avec les allers-retours, les réveils à six heures du matin, je me suis quand même régalé.”
Retranscription Girondins4Ever