[AE] Gillot répond (enfin) à Ménès et Dugarry

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    Francis Gillot, qui a accordé un long entretien à La Voix du Nord, revient sur ceux qui l’ont attaqué. On commence par Pierre Ménès. « J’accepte la critique, mais pas quand elle est mal placée, dirigée, gratuite. Je bosse depuis 40 ans dans le foot, tous les jours. J’ai été pensionnaire à 13 ans pour être pro, on ne m’a rien donné. Alors qu’un mec, parce qu’il ne m’aime pas me détruise… C’est comme le défouloir des réseaux sociaux. Régler ses comptes derrière un ordinateur, c’est lâche […] Les entraîneurs qui ont des copains à Paris peuvent être derniers, tout va bien. J’ai horreur du copinage ! C’est trop voyant. Je vois Cartier, Der Zakarian faire du super boulot, on n’en parle pas. Ils ne squattent pas à Paris… Girard et Dupraz se font attaquer car ce sont des grandes gueules, comme moi. Girard se fait déglinguer, surtout par la même personne, Pierre Ménès. Girard, c’est le Gillot de l’an dernier. Avant, c’était Antonetti. Avant, Lacombe. Faut arrêter! Mais comment peut-il parler comme ça d’un entraîneur champion avec Montpellier, devant Paris ? Si on prend Lille, Garcia c’est le meilleur du monde. Mais il avait Hazard, Sow, Gervinho, Cabaye, Debuchy, Rami, Chedjou. Lille aujourd’hui, ce n’est pas celui d’il y a trois ans ».

     

    Après Pierre Ménès, c’est un autre consultant du Canal Football Club qui est évoqué. « Il y a de quoi. Dugarry a dit que j’étais dépressif, tout le monde a suivi. Ma famille, mes amis, mon staff n’en revenaient pas. Je suis tout l’inverse. C’est vrai que je n’ai pas envie de sourire à certains journalistes. Je ne suis pas hypocrite. Après, Dugarry, tu comprends en fin de saison qu’il voulait placer son copain Zidane à Bordeaux. Donc il fallait que je dégage. Ménès, lui, c’était Gourcuff qu’il voulait placer… »

     

    La Voix du Nord