Même défense à Rennes?
Évoquant l’incertitude planant sur l’intégration de Benoit Tremoulinas au groupe qui se rendra à Rennes, Jean Tigana a mentionné la possibilité de voir évoluer la même défense que lors des deux précédentes rencontres, laissant de nouveau Michael Ciani et Marc Planus sur le banc de touche, au profit de Fernando et Vujadin Savic.
«Benoît a peut-être besoin d’une petite semaine de plus. Il a un peu mal aux adducteurs aujourd’hui. Flo (Marange) a été très bon jusqu’à maintenant il sera donc présent à Rennes. Cela fait partie de ma logique. […] Je ne vois pas pourquoi je changerai (ndlr: de défense). On va démarrer comme cela apparemment, même si je peux avoir une vision au dernier moment et changer. Mais les choix peuvent évoluer, personne n’est condamné »
Afin d’argumenter sur ce dernier point, l’entraîneur bordelais a abordé les cas de joueurs dont la situation à évoluer avec le temps.
«A un certain moment, Matthieu Chalmé ne jouait pas, maintenant il joue. Florian Marange ne jouait pas, maintenant il joue. Personne n’est éliminé, je n’ai pas d’agressivité ou quoi que ce soit de négatif vis-à-vis d’un joueur. »
Il revient rapidement sur les cas de Michael Ciani et Marc Planus, dont il ne se préoccupe pas des sorties médiatiques.
«Si je les ai piqués au vif, il n’y a rien de volontaire. Je fais des choix par rapport à ce que je regarde à l’entraînement et ce que je pense positif pour le club. Il n’y a pas d’état d’âme vis-à-vis des uns ou des autres. Je ne lis pas trop (la presse), je ne sais pas ce qui se passe, ce qui se dit ou ne se dit pas, je n’y attache pas beaucoup d’importance. Qu’un joueur s’exprime sur moi ou pas, cela ne va pas me perturber, me faire changer de ma vision sur le terrain.»
Afin de conclure, Jean Tigana rappelle l’attitude qu’il attend de ses joueurs pour se sortir de cette passe difficile.
«Je regarde ce qu’il me donne aux entraînements, en match et je fais l’analyse. Il y en (des joueurs) a qui réagissent positivement, se remettent en question et travaillent, d’autres qui font la tête, d’autres qui arrêtent de travailler car ils pensent que c’est fini et qui réagissent une semaine après, quinze jours après. (…) C’est sûr qu’un joueur que je ne fais pas jouer n’est pas content, c’est normal, c’est la réaction. Il doit y avoir beaucoup de dialogue. J’ai discuté aussi avec Ciani pour essayer de lui expliquer, c’est ce qui fait vibrer un petit peu la concurrence, ce qui permet aux gens de progresser. J’ai connu ça à Monaco, j’avais des fois sept internationaux sur le banc ou en tribunes.»
Source: l’equipe.fr et France Football