Réactions d’après-match

    Eric Bedouet (entraîneur FC Girondins de Bordeaux):

    « Nous avons gagné et c’est la saint Eric ! Nous avons joué contre une formation de très haut niveau. Paris est une très bonne équipe, bien organisée mais ils n’ont pas eu de réussite. Nous nous sommes battus, nous n’avons rien lâché même si nous n’avons pas eu de réussite offensive. Il a fallu courber l’échine, il y avait des dégâts à la mi-temps, mais nous avons répondu présent. Je suis fier et très content de mes joueurs, et de la façon dont nous avons travaillé. Nous devons bien finir la saison. Il faudra faire des rotations contre Toulouse car des joueurs sont fatigués. Nous devons continuer sur cette lancée ».

     

     

     

     

    Cédric Carrasso (gardien FC Girondins de Bordeaux):

    « Cela a été un match animé, difficile, mais nous avons la chance d’ouvrir le score en début de match. Cette partie s’est jouée au mental. L’essentiel est fait. J’ai eu beaucoup de ballons. Il y a des matches comme Sochaux où tu as 4 tirs et tu prends 4 buts. Il y en d’autres comme ce soir où tu as 6 tirs et tu les arrêtes tous. C’était important de gagner après les 2 derniers matches. Quand nous avons l’occasion de marquer, il faut le faire. A un moment donné, nous aurions dû marquer mais nous ne l’avons pas fait. Ce manque d’efficacité fait que nous sommes restés sous pression. A Lens, je n’ai pas été décisif. Quand tu n’as qu’un ballon dans le match, il faut l’arrêter. Ce soir, c’est un peu de chance, de talent, de maladresse de l’adversaire… c’est un condensé de choses. Nous avons gagné, c’est bien mais la manière est à peaufiner. Il faut penser à bien finir et à préparer la saison prochaine ».

     

     

    Fernando (milieu de terrain FC Girondins de Bordeaux):

    « Encore une fois, nous avons prouvé que nous sommes toujours présents contre les grandes équipes, contre qui nous avons la boule au ventre. Paris a laissé des espaces et des occasions se sont présentées à nous. Nous avons eu des situations dans le jeu, nous avons construits des actions. Il y a du soulagement. Nous devions nous racheter auprès des supporters car la dernière défaite à domicile était humiliante. Maintenant, l’objectif est de bien finir. Nous allons à Toulouse, cela va être difficile parce qu’ils ne sont pas encore sauvés ».

     

     

    Christophe Jallet (Défenseur du PSG):

    « C’est dur à encaisser. On était venu avec de bonnes intentions et on encaisse ce but qui fait mal. Nous n’avons pas su inverser la tendance malgré nos occasions. Carrasso réalise un grand match et on n’a pas su faire plier cette équipe. On ne peut s’en prendre qu’à nous. Nous avions l’opportunité de prendre la main, c’est pour cela qu’il y a autant de déception. »

     

     

    Nene (Milieu de terrain du PSG):

    « C’est rageant. Nous avons raté l’occasion de prendre cette troisième place. C’est dur de ne pas profiter de la chance. Mathématiquement, ce n’est pas fini mais cela va être difficile. Nous avons encaissé un but très tôt. Après, c’était compliqué. Nous n’avons pas été efficaces. »

     

     

    Robin Leproux (le président du PSG):

    « Je suis assez énervé parce que ce soir les joueurs ont failli. Ils sont passés complètement à côté de leur match. On avait un rendez-vous, je crois qu’ils n’ont pas saisi. Le Paris Saint-Germain avait un rendez-vous assez important avec la Champion’s League, on a fait un match sans engagement, sans prendre la mesure de l’enjeu qui pouvait être le nôtre. C’était sans envie, sans impact et je dirais presque pas sérieux. Je défends mon groupe, j’essaie de le stimuler mais lorsque tout un club, tout un staff, les supporteurs sont dans l’attente d’une Champion’s League et qu’on fait un match comme ce soir -cette place de troisième nous tendait les bras, il y avait des signes-, il faut entrer sur le terrain en ayant faim, en ayant envie. Je pense qu’ils n’ont pas compris, qu’ils n’ont pas pris la mesure de l’évènement. On va régler ça entre nous. A force de nous tendre les bras comme ça, la troisième place on va passer à côté, même la quatrième. Il ne faut pas gâcher cette saison, il va falloir battre Lille et Saint-Etienne. La balle n’est plus dans notre camp.»

     

     

     

     

    Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG):

    «Antoine Kombouaré, comment expliquez-vous ce revers ? Est-ce la prestation de Carrasso ?
    C’est surtout la très mauvaise entame de match, le plus mauvais scénario. On avait une équipe de Bordeaux, qui était bien sûr fébrile et qui était en difficulté. Mais on a permis à cette équipe de prendre confiance avec ce contre sur un corner et ce penalty. On n’a pas été au rendez-vous, c’est une grosse déception, maintenant on n’a plus notre destin en mains. Il va falloir reprendre des forces, c’est notre quatrième match en neuf, dix jours. Il faut vite se remobiliser parce qu’on a la réception de Lille. Il faut que ça se passe bien avec une victoire à la clé.

     

    On a l’impression d’un peu de colère…
    Déçu, oui. On est forcément en colère quand on met en place un schéma et que ça ne passe pas comme on le souhaite. Vous avez vu l’effectif qu’on a, il y a de la fatigue forcément. Surtout, sur cette deuxième mi-temps, on a eu du mal à enchaîner, du mal dans les courses, on a moins de jus, moins de peps. On fait des efforts, on s’accroche, on se bagarre et quand on a quelques situations, Carrasso fait un grand match. Forcément ça complique le match, le résultat.

     

    Le président Leproux était très en colère, comprenez-vous qu’après s’être bercé d’illusions, il y ait eu ce match-là ce soir ?
    Ce n’est pas évident parce qu’il y a des enjeux énormes, mais forcément le joueur pense à son match pas aux enjeux économiques. Aujourd’hui, la meilleure réponse était de gagner les duels comme on l’a fait en première mi-temps ou d’avoir le réalisme qu’on n’a pas eu. Les joueurs en sont conscients, mais à un moment, on a l’impression qu’on n’a plus de jus. C’est compliqué. Je ne fais pas de plan sur la comète. On a la fin de la saison pour faire le bilan, d’autant qu’on a un match très important dans trois jours. On a l’occasion de gagner contre Lille, certainement le futur champion de France. Essayons de relever, ça passe forcément par une victoire samedi»

     

     

    Source: Girondins.com, Psg.fr, AFP et France Football