Ramé « Apporter ma pierre à l’édifice »
Ulrich, pourquoi avoir choisi Sedan parmi les multiples
propositions en votre possession ?
« Quand j’ai
conversé avec les dirigeants au téléphone, j’ai senti que le projet
sportif pouvait être intéressant. Le club a certes loupé de peu la
montée la saison dernière, mais il existe toujours l’envie de
progresser. J’espère apporter ma pierre à l’édifice. »
L’idée d’arrêter votre carrière vous a-t-elle traversé l’esprit
?
« J’étais en retrait depuis deux saisons, mais j’ai
toujours l’envie de jouer. Comme ce n’était plus forcément possible
en Ligue 1, j’ai étudié les propositions en Ligue 2, où je pourrai
m’exprimer et continuer à exercer le métier que j’aime. »
Après quatorze saisons aux Girondins, la page bordelaise est-elle
difficile à tourner ?
« Je mentirais si je disais que
ça se faisait facilement. Je m’en tiens au terrain, j’ai envie de
connaître ce nouveau groupe pour essayer de se mettre le plus
rapidement possible au travail. »
Le retour en Ligue 2 ne vous a-t-il pas effrayé ?
«
L’esprit de compétition reste le même quel que soit le niveau. Je
m’inscris dans ce projet avec beaucoup de motivation. Mais il faut
bosser parce que le résultat ne passera que par le travail. »
Etes-vous prêt à assumer un rôle de cadre ?
« Si on
regarde le bilan à la fin de la saison, il n’a manqué qu’une
victoire au CSSA pour monter. Je ne détiens ni la vérité ni les
clés, mais j’essaierai d’apporter ce que je peux dans le vestiaire
en écoutant et conseillant éventuellement les joueurs, mais
également sur le terrain par l’explication et la démonstration.
»
Vous connaissez déjà Régis Roch et Nicolas Sachy, que vous avez
côtoyés à Angers…
« Il existe un pont entre Angers et
Sedan… Lorsqu’on vient de l’extérieur, il est rassurant de
connaître quelques personnes au club. Régis a été mon premier
entraîneur des gardiens à Angers. A l’époque, j’avais presque vingt
ans de moins, mais c’est sans doute à ses côtés que j’ai le plus
progressé. »
Quelle perception avez-vous de Sedan ?
« Le climat de
la région laisse parfois une mauvaise image, mais je trouve le club
ardennais très professionnel. Renseignements pris, je savais que
les structures et les compétences, aussi bien du staff technique
que du staff dirigeant, dépassaient celles d’un club de Ligue 2. Je
n’ai donc pas d’inquiétude. »
Avez-vous des souvenirs particuliers face à l’équipe ardennaise
?
« Oui, il y a eu quelques confrontations avec
Bordeaux. Il n’y a pas si longtemps, Sedan a éliminé les Girondins
au stade Jacques-Chaban-Delmas en Coupe de France. Mais j’ai un
souvenir précis d’une de mes premières sélections en équipe de
France juniors qui s’était déroulée à Sedan. Même si c’est moins
vrai depuis quelques décennies, le club ardennais a marqué le
football français. »
L’Union