Nguemo « Un signe du destin »

    Présenté aujourd’hui au château du Haillan, Landry Nguemo a livré ses premières impressions lors de la conférence de presse. L’international camerounais revient sur son arrivée aux Girondins de Bordeaux, et confie une anecdote pour le moins surprenante au sujet de son premier maillot de football, qui était celui de … Bordeaux !

     

     

     

     

    Bonjour Landry et bienvenue aux Girondins de Bordeaux. Tu as passé ta visite médicale ce matin avant de signer ton engagement. Que ressens-tu à l’idée d’être un nouveau joueur des Girondins ?

    Bonjour à tous. Je suis ravi d’être ici. Cette opportunité s’est présentée et Bordeaux constitue un très bon challenge sportif. J’ai voulu privilégier cet aspect en étudiant les différentes propositions qui m’ont été faites. Je n’ai pas hésité, surtout qu’il s’agit de Bordeaux, une très grosse équipe et un club que j’apprécie énormément. Maintenant, nous allons essayer avec tous les coéquipiers de faire une très bonne saison.

     

    Connais-tu certains de tes nouveaux coéquipiers ?

    Oui, je connais quelques joueurs. J’ai affronté Lamine Sané lors de matches internationaux. Je connais un peu Floyd Ayité et Cheick Diabaté. Ils étaient à Nancy il y a 2 ans. Je les ai vus lorsque je suis venu saluer les joueurs nancéiens. J’étais moi-même prêté au Celtic Glasgow. Je n’ai pas rencontré Florian Marange qui est arrivé après.

     

    Peux-tu nous raconter ton arrivée à Bordeaux. Tu avais d’autres propositions que celle des Girondins ?

    Oui, j’avais des propositions d’autres clubs. J’ai discuté avec eux. Quand Bordeaux est arrivé, j’ai pris ma décision. Il y a vraiment un gros challenge ici. Il y a eu un changement d’entraîneur, la saison dernière a été compliquée. Du coup, sportivement, il y a beaucoup de choses à faire. Bordeaux doit retrouver sa place. Tout le monde doit être très motivé. Moi, je le suis. Tous ensemble, il y a quelque chose d’extraordinaire à faire à Bordeaux.

     

    Tu as donné quelques interviewes ces derniers jours. Tu disais avoir eu Francis Gillot au téléphone. Comment se sont passés vos premiers contacts car vous n’avez encore jamais travaillé ensemble ?

    Non, nous n’avons jamais travaillé ensemble. J’ai discuté avec le coach mais on le connaît. Nous le voyons à l’œuvre depuis plusieurs saisons en L1. Il sait ce qu’il veut, je l’ai tout de suite ressenti. Il m’a contacté et je n’ai pas trop hésité. Il fallait bien sûr se mettre d’accord sur les conditions de mon arrivée mais, dans ma tête, Bordeaux était ma priorité.

     

     

     

     

    Hormis les objectifs du Club, tu as aussi des challenges personnels. Il va falloir t’imposer à Bordeaux et conserver ta place de titulaire avec les Lions Indomptables du Cameroun…

    Oui mais le collectif passe avant tout. Si, collectivement, nous avons du bon résultat et que nous gagnons des matches, tout le monde aura du temps de jeu. Au niveau de la sélection, cela aidera. Pour être convoqué, il faut être performant en club, tout est lié.

     

    Quelle image avais-tu des Girondins avant de t’engager ?

    (rires, NDLR) La 1ère fois que j’ai porté le maillot d’un club, c’était celui de Bordeaux ! Le maillot m’avait été offert par une personne que je connaissais. Du coup, je vais lui rendre la pareille en lui offrant le maillot de cette année (sourire, NDLR). C’était un signe du destin, mon 1er maillot de football ! Bordeaux, c’est un gros club mais pour être honnête, je ne m’attendais pas à cela. Je pensais que chacun faisait son truc dans son coin et depuis ce matin, je découvre en fait une ambiance familiale. Tout le monde me souhaite la bienvenue, tout le monde me parle… Les gens ont l’air de fonctionner vraiment ensemble. Je suis agréablement surpris.

     

    Dès ce soir, tu vas connaître le début de la souffrance avec le stage à Anglet… Tu dois être pressé d’y être, de rencontrer le staff et tes nouveaux coéquipiers ?

    Oui, je suis très pressé. Ce n’est pas de la souffrance, on se prépare juste pour être performant. Il faut bien en passer par des moments un peu douloureux ou difficiles. Il va falloir courir. Si nous faisons du bon travail maintenant, nous pourrons être à 100% dès la reprise du championnat.

     

    C’est très important, surtout quand on joue milieu défensif…

    C’est sûr, il ne vaut mieux pas se louper !

     

     

    Source: Girondins.com