Gillot veut Obraniak

    Dans une interview pour le 10 Sport, Francis Gillot revient sur le mercato hivernal, et plus particulièrement, les récents propos de Jean-Louis Triaud concernant le nombre de recrues. L’entraîneur bordelais confie notamment son intérêt pour le lillois Ludovic Obraniak.

     

     

     

     

    Le défenseur brésilien Mariano va vous rejoindre le 30 décembre et le président Triaud a évoqué une seule recrue supplémentaire pour Bordeaux. Cela vous convient ?

    Ce sera un ou deux en plus. En fait cela va dépendre des départs que nous pourrions avoir. On en fera un de plus, c’est sûr et peut-être un autre si on fait de la place. L’idéal, ce serait quand même d’en faire trois.

     

    Obraniak, c’est bien parti ?

    Pour l’instant, il n’y a rien du tout. Quand j’ai vu qu’il voulait partir de Lille pour avoir du temps de jeu, j’ai tout de suite pensé à lui. Cela correspond à mes besoins en terme de poste et j’ai envie de l’avoir chez moi. Après, d’autres clubs vont sans doute faire des démarches et il faut voir si Lille va le libérer. Pour l’instant, il n’y a rien de fait, il n’y a pas de discussion même si je pense que cela sera fait dans les 48 heures.

     

    Avez-vous pris la température auprès du joueur ?

    Moi, je ne contacte pas le joueur, il appartient à Lille, je n’ai pas à l’appeler. Ce sont les dirigeants de Bordeaux qui vont contacter les dirigeants lillois, il faut faire ça dans les règles, on n’est pas des voyous. Je n’aime pas appeler les joueurs et je n’aimerais pas qu’un entraîneur appelle mes joueurs.

     

    Les discussions semblent difficiles avec le joueur de Valenciennes, Carlos Sanchez…

    C’est vrai que nous avons évoqué le cas de Carlos Sanchez en interne comme nous avons évoqué le cas de Samba Diakité. Mais, finalement, je pense que nous allons plutôt prendre un joueur capable de jouer sur le côté droit plutôt qu’un milieu défensif. L’objectif premier est de refaire complètement le côté droit.

     

    Au niveau des départs, vous avancez ?

    Pour le moment, rien n’avance pour les départs. Je viens d’avoir Alain Devesleer (directeur général des Girondins) et ce n’est pas évident. Les clubs n’ont pas beaucoup d’argent, ils ne veulent pas trop se mouiller. Après il y a des clubs qui ne plaisent pas forcément aux joueurs, des salaires qui ne correspondent pas, des clubs qui veulent les joueurs en prêt pour ne pas payer les indemnités… Moi, je préfère garder un joueur chez moi plutôt que de payer une partie de son salaire pour qu’il soit ailleurs.

     

    Ciani et Ben Khalfallah sont candidats au départ ?

    Ce sont eux qui voient leur temps de jeu réduit. Après, c’est plutôt à eux de faire la démarche de venir me voir ou de chercher. Ceux qui jouent moins, ne vous inquiétez pas, leurs agents font le travail pour les faire partir. En plus je n’ai rien à leur reprocher, ils bossent bien. Si j’avais des cons, je les aurais écarté du groupe mais ce n’est pas du tout le cas. On a fait une bonne série, ils n’étaient pas dedans c’est un peu de la malchance. Ciani, il n’est pas là contre Ajaccio parce qu’il est suspendu et contre Ajaccio ça marche bien, c’est comme ça. Je lui ai dit : « c’est tout con, mais il ne fallait pas prendre un troisième jaune et être suspendu pour ce match ». Parfois ça se joue sur des petits détails…