A suivre les déclarations de Marc Planus après cette qualification pour les 16èmes de finale de la Coupe de France, au terme de la séance de tirs au but face à l’As Saint Etienne.

 

 

« Marc Planus, que vous inspire cette qualification au dénouement spectaculaire ?

Au vu de la physionomie du match, Saint-Etienne méritait de se qualifier. Il faut être réaliste, les Verts se sont procurés plus d’occasions que nous. On a eu la chance d’avoir un Cédric Carrasso impérial. Il nous a permis de rester à flot en première période avant cet éclair de génie de Jussiê pour prendre l’avantage. C’est bien de se qualifier, on a montré beaucoup de caractère mais il ne faut pas se voiler la face sur le contenu : ce soir on a souffert.

 

Qu’avez-vous pensé lors de l’égalisation stéphanoise à la 94e minute ?

Ce fut un gros coup derrière la tête. Après avoir vécu ces six derniers mois ce genre de situations avec des matches durant lesquels la réussite nous a fuis, cela pouvait cogiter dans les têtes. On n’était pas fiers à la 94e. Mais le coach a été très calme. Il nous a demandé de ne pas paniquer. Cela a sans doute rejailli sur l’ensemble du groupe. Il a aussi demandé à chaque tireur des tirs au but d’y aller avec détermination. Les joueurs ont pris leurs responsabilités. Cela prouve que tout le monde a envie de s’impliquer. C’est une bonne victoire pour le moral mais il reste beaucoup de boulot.

 

Cette qualification peut-elle constituer un déclic pour la deuxième partie de saison ?

C’est sûr. Ce genre de match, on l’aurait perdu avant la trêve. Quand on démarre l’année par cette qualification à Saint-Etienne, qui nous a déjà battus deux fois cette saison, c’est une bonne chose psychologiquement. Le coach et le président tiennent à ce qu’on aille le plus loin possible en Coupe de France. Si on peut se rajouter un objectif supplémentaire, tant mieux. D’ailleurs, je préférerais nettement retomber sur une équipe de L1 car contre les petits, tout est fait pour se faire éliminer en termes de qualité du terrain et de l’arbitrage. Maintenant, la priorité des priorités c’est en Championnat : il faut atteindre la barre des 45 points (synonyme de maintien). »

 

 

Source: L’equipe