Obraniak a « hâte de débuter »

    Première interview aujourd’hui pour le nouveau bordelais: Ludovic Obraniak. Le joueur est revenu en détail sur son choix de rejoindre la Gironde, et plus particulièrement son objectif de participer au prochain Euro.

     

     

     

     

    Bonjour Ludovic. Vous arrivez aujourd’hui aux Girondins. Aviez-vous d’autres pistes ou c’était automatiquement Bordeaux ?

     

    Il y avait différentes pistes mais quand les Girondins se sont manifestés, cela a retenu toute mon attention. C’est un club que je suis depuis pas mal d’années, un club prestigieux et familial. Je suis un affectif et j’ai senti que Bordeaux était le bon club pour moi.

     

     

    D’autant que vous aviez déjà eu envie de venir ?

     

    J’ai déjà eu envie de venir à Bordeaux par le passé mais cela ne s’était pas concrétisé. Aujourd’hui, c’est le cas et je suis vraiment très heureux d’être là. Je vais participer à un nouveau projet, entrer dans une nouvelle équipe et découvrir de nouveaux coéquipiers. C’est un vrai challenge pour moi. A 6 mois de l’Euro, c’est l’occasion de gagner un peu plus de temps de jeu même si rien n’est gagné. Il va falloir que je m’impose. Le challenge me plaisait beaucoup. J’ai été séduit par le discours du Président et du coach. Ils ont de réelles ambitions malgré le classement actuel. Je suis là pour aider les Girondins au mieux de mes possibilités.

     

     

    Lille joue le titre alors que ce n’est pas le cas des Girondins cette saison…

     

    Oui, mais cela ne me pose pas de problème particulier. Honnêtement, peu importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse (sourire) !

     

     

    Tu es resté 5 ans à Lille, quelle est l’image de Bordeaux lorsqu’on est l’adversaire des Girondins ?

     

    En tant qu’adversaire, il a toujours été difficile d’affronter les Girondins. Que ce soit à Bordeaux ou à Lille, nous avons toujours eu les pires difficultés à les battre. C’était encore le cas l’an dernier puisque nous avions fait match nul à Lille (1-1). Cette saison, nous avions encore fait un nul (1-1) à Bordeaux même si je n’avais pas participé au match. Bordeaux est une équipe qui sait se sublimer dans les grands rendez-vous. Elle l’a souvent démontré par le passé et cette saison. Bordeaux m’a semblé être le bon choix.

     

     

    Quand on arrive en été, une nouvelle saison démarre mais en hiver, c’est particulier. On attend peut-être encore plus d’une recrue…

     

    Forcément. J’ai senti qu’il y avait une réelle envie de me faire venir. Cela ajoute peut-être un peu plus de pression mais elle est positive ! J’étais en mal de temps de jeu à Lille. Quand un coach s’exprime et vous veut au mercato de janvier, c’est toujours plaisant. J’avais besoin de me retrouver au centre d’un projet où je pouvais faire figure de joueur important. C’était ma principale motivation.

     

     

    Contre qui avez-vous joué votre 1er match professionnel ?

     

    Aucune idée.

     

     

    En Ligue 1, ce n’est pas à Bordeaux ?

     

    (sourire) Si, c’est possible.

     

     

    Connaître des joueurs de l’équipe a pesé dans votre choix ?

     

    Non, pas vraiment. J’ai d’abord fait un choix sportif. Cela dit, il est évident qu’il est plus facile de s’intégrer quand on connaît déjà des joueurs de l’effectif. Je suis une personne assez joyeuse, assez sociable. Je n’ai jamais eu de problème pour m’intégrer mais ce sera un vrai avantage pour moi.

     

     

    Il y aussi l’Euro que vous voulez absolument jouer. Il fallait trouver un club ?

     

    L’inquiétude n’est pas sur le fait d’être sélectionné. Sur ce point-là, j’avais quand même certaines certitudes. En revanche, j’ai envie de conserver ma place de titulaire en sélection. Voilà ce qui est en jeu. Derrière moi, les concurrents poussent et il y a des joueurs de talent. Avec un temps de jeu réduit à Lille, mon sélectionneur m’a fait comprendre qu’il ne pourrait pas me protéger pendant des mois. J’ai donc fait le choix de rejoindre un club m’offrant une opportunité de jouer davantage. Ce choix était comme une évidence.

     

     

    Le transfert a été un peu long. Avez-vous eu peur qu’il capote ?

     

    Non, il n’y avait pas de raison particulière. Il y avait une négociation et les Lillois sont toujours durs en affaire. Je savais qu’ils voulaient défendre les intérêts du LOSC. C’est logique. Au final, les choses se sont faites assez rapidement même si les derniers jours ont été un peu plus longs. Je remercie les dirigeants lillois de m’avoir permis de venir ici.

     

     

    J’imagine que vous avez hâte de porter votre nouveau maillot et d’évoluer devant votre nouveau public ?

     

    Oui, j’ai beaucoup d’envie et de motivation. J’ai hâte de débuter. Il faut d’abord savoir où j’en suis sur un plan physique. Je vais voir cela avec le coach et le staff. C’est bien de débuter mais il faut être dans les meilleures conditions, surtout à domicile (sourire). J’ai vraiment à cœur de porter rapidement le maillot bordelais et de m’intégrer au mieux dans l’équipe. Si c’est samedi, c’est bien mais il faut attendre de savoir si je suis qualifié. Nous verrons tout cela après en avoir discuté avec le staff.

     

     

    Avoir Jean-Christophe Thouvenel comme agent (ancien joueur bordelais, NDLR), cela facilite les choses ? Il vous a parlé du club ?

     

    Bien sûr qu’il m’en a parlé. Il connaît très bien le club et la région. Ce qu’il m’a dit m’a totalement rassuré. Je sais que Bordeaux est un club où il fait bon vivre, familial, avec des installations où l’on peut s’épanouir. J’ai tout pour être heureux à Bordeaux. A moi de montrer de quoi je suis capable.

     

     

    Source: Site officiel