« J’ai poussé pour venir ici »
Quelques paroles à présent sur Sport24 de Ludovic Obraniak.
Ludovic, vous venez de vous engager pour trois ans et demi avec les Girondins. Quel est votre sentiment ?
Ludovic Obraniak : Je suis vraiment très heureux. J’ai déjà eu envie de venir à Bordeaux par le passé, mais cela ne s’était pas fait. Aujourd’hui c’est le cas et c’est une vraie satisfaction. Je vais participer à un nouveau projet.
Pourquoi ce choix ?
Ludovic Obraniak : Les discours du président Triaud et de Francis Gillot m’ont plu. Il y avait une vraie envie de me faire venir. J’étais en mal de temps de jeu à Lille et j’avais besoin de me retrouver dans le rôle d’un joueur important au centre d’un nouveau projet. Quand les choses se sont présentées, j’ai poussé pour venir ici. Pour moi, c’était une évidence. Il ne faut pas oublier que Bordeaux jouait les premiers rôles il y a peu.
Et vous deviez avoir plus de temps de jeu pour disputer le prochain Euro en Pologne et en Ukraine avec la sélection polonaise…
Ludovic Obraniak : Ce n’était pas trop sur le fait d’être sélectionné, c’est surtout pour garder ma place de titulaire. L’entraîneur m’avait clairement fait comprendre lors du dernier rassemblement qu’il ne pourrait pas me protéger encore longtemps et qu’il y avait des jeunes talentueux qui poussaient derrière moi. L’Euro, c’est mon objectif prioritaire.
Les négociations ont pris un peu de temps. Avez-vous craint de ne pas pouvoir rejoindre les Girondins ?
Ludovic Obraniak : Non, car je sais que les Lillois sont toujours durs en affaire (rire). Je savais qu’ils allaient tenter d’avoir la plus grosse part de gâteau possible, mais même si les derniers jours ont été un peu longs, ça c’est fait rapidement quand même.
A propos de Lille justement, ressentez-vous un peu d’émotion après 5 années passées au LOSC ?
Ludovic Obraniak : Je ressens un peu de tristesse c’est sûr. On n’efface pas autant d’années comme ça. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et nous étions arrivés au bout du chemin avec Lille. On se sépare sur deux titres, on ne pouvait pas rêver mieux.
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