Belay « Mon club de coeur »

     

     

    Débutant le football dès son plus jeune âge à Créteil, la rencontre de Coupe de France se déroulant samedi soir au Stade Duvauchelle aura une saveur particulière pour Nicolas Maurice-Belay. Ce dernier retrouvera un club qu’il a côtoyé durant de nombreuses années, sous les yeux de sa famille, présente dans le stade.

     

     

    Qu’avez-vous ressenti au moment du tirage au sort?

    Comme Bordeaux est sorti en premier du chapeau, j’étais content, mais sans plus. Quand le match a été inversé, j’étais vraiment ravi. Ce sera très particulier pour moi. Ma famille et mes amis seront au stade Duvauchelle. J’attends ce moment depuis si longtemps. Chaque année depuis que je suis professionnel, j’espérais tomber sur Créteil en Coupe de France, et ce n’était jamais arrivé. J’en rêvais, et enfin c’est arrivé. Ce sera un grand moment pour moi. C’est mon club de cœur.

     

    Quels souvenirs gardez-vous de Créteil?

    Nous habitions Sucy-en-Brie avec ma famille. Un jour, mon père nous a inscrits avec mon frère au club de la grande ville qui était à côté de chez nous! J’étais vraiment intimidé. J’ai porté le maillot de Créteil de 5 à 12 ans et je n’en garde que des bons souvenirs, ceux d’un gamin qui joue au football avec ses copains. C’est là que j’ai appris à jouer. Ensuite, je suis parti au Centre technique national à Clairefontaine. Je vais revoir mes anciens éducateurs, beaucoup de gens que je connais, et notamment certains dirigeants avec qui je suis encore en contact. Mon frère de 16 ans jouait encore à Créteil la saison dernière avant de signer à Valenciennes. Aujourd’hui, tous mes coéquipiers de l’époque sont partis, mais j’aurai vraiment beaucoup de plaisir à revenir dans ce stade.

     

    A l’époque, était-ce votre rêve de devenir professionnel?

    Non, pas du tout. J’ai toujours pensé que je resterais à Créteil avec mes copains et qu’au mieux je jouerais en National. Finalement, cela s’est fait autrement. J’ai commencé à penser à devenir professionnel quand j’étais à Clairefontaine. Ensuite, tout s’est enchaîné avec Monaco, puis Sochaux et Bordeaux.

     

    Quel que soit le vainqueur, vous serez heureux à l’issue du match…

    (Rires.) Non. Tout ce qu’il y aura autour du match sera un événement pour moi, mais je ne viens pas juste pour voir ma famille et mes amis. Je viens pour me qualifier. Chaque tour est une finale pour nous. Il en reste cinq pour aller au bout.

     

     

    Source: Le Parisien