Bellion: « La CdF, une autre ambiance »
Le site officiel a interviewé l’attaquant bordelais David Bellion. Il revient sur la victoire de samedi dernier face à Valenciennes et nous parle de sa prestation. Puis il évoque le déplacement à Créteil, ce samedi à 18h, en 16ème de finale de Coupe de France. Enfin, il nous parle de nos 2 recrues qui viennent d’arriver.
Bonjour David. Tu étais absent à l’entraînement hier. Comment s’est passée la reprise ce matin ?
David Bellion : J’étais malade hier (ndlr mardi). Aujourd’hui, je suis encore très fatigué. La reprise a été un peu difficile (sourire).
Vous vous êtes imposés le week-end dernier face à Valenciennes. Qu’as-tu pensé de la prestation de l’équipe ?
Sur un plan collectif, nous avons réalisé une bonne 1ère mi-temps. Dans la 2ème période, nous étions beaucoup moins sereins. Sur le plan individuel, j’ai été catastrophique. Cela ne s’est pas vu, mais dernièrement, je me suis blessé à la main. J’ai du joué avec une orthèse (sorte d’attelle). Pour jouer, cela ne pose pas de problèmes mais je me suis pris un coup dessus d’entrée de jeu. Du coup, je n’ai pu jouer qu’avec un seul bras parce que j’avais très mal. Je n’ai rien dit car ce n’est pas dans mes habitudes. Je ne me plains pas souvent. Je ne pouvais donc pas me protéger avec mon bras droit. D’ordinaire, je suis du genre à protéger le ballon et à jouer simple. Or, je n’y arrivais pas. Je n’ai donc pas été bon.
Comment expliques-tu la différence de jeu entre la 1ère et la 2ème mi-temps ?
Justement, je pense que cela a un lien avec ma prestation. Devant il fallait garder le ballon. Nicolas Maurice-Belay a fait un bon match. De mon côté, dès que j’avais la balle, je le perdais. Et les adversaires repartaient en contre-attaque. Je n’ai pas soulagé l’équipe. Je pense que c’est un des facteurs importants qui a entraîné cette moins bonne 2ème mi-temps. Il y a aussi peut-être d’autres éléments qui entrent en compte. Nous avons marqué très tôt. Nous tenions bien le match. Cependant, Valenciennes est une équipe qui joue au ballon et qui ne lâche pas. Lorsqu’ils se sont retrouvés à 10 sur le terrain, nous trouvions cela plus rassurant. Or, ils étaient d’avantage relâchés.
Vous êtes tout de même à 8 points devant les 1ères équipes
relégables…
Oui bien sûr. Mais nous ne devons pas nous reposer non plus. Nous devons nous appuyer sur les bonnes mi-temps que nous réalisons pour avancer. Contre Marseille, nous réalisons une bonne 2ème période. A Rennes, c’était l’inverse. Sur une rencontre, il y a souvent une mi-temps qui est moins bonne que l’autre. Nous devons rectifier cela pour nous en sortir. Nous ne pouvons continuer comme ça en jouant une mi-temps sur deux. Il faut de la solidité du début à la fin du match. Contre Valenciennes, pendant les 20 premières minutes, nous avons très bien joué. Le système tactique fonctionnait bien.
Samedi vous affrontez Créteil en 16ème de finale de la Coupe de France. C’est aussi le club formateur de Nicolas Maurice-Belay. Vous a-t-il donné quelques conseils ?
Non pas pour le moment. Mais il va nous les donner. Nous allons lui tirer les vers du nez (sourire). J’ai aussi joué contre eux l’année dernière avec Nice. C’est une équipe assez physique avec un jeu très direct. Cependant, en Coupe de France cela ne se passe pas toujours comme nous le pensons. C’est une ambiance particulière.
Un mot sur l’arrivée de Mariano et de Ludovic Obraniak.
Connaissais-tu ces joueurs ?
Je ne connaissais pas Mariano. Je ne suis pas trop le football brésilien. En revanche, je connais Ludovic depuis Metz. J’ai de la famille qui vient de cette région. J’ai donc toujours suivi les performances du FC Metz. C’est un très bon joueur. Il a une bonne vitesse d’exécution. Cela nous fait du bien. En ce qui concerne Mariano, je l’ai trouvé impressionnant samedi dernier. En une mi-temps, il a mis tout le monde d’accord en ce qui concerne ses qualités. De plus, le championnat brésilien se termine plus tôt que le nôtre. Il revenait de vacances et sur le 1er match il réalise une très bonne prestation. Nous sommes très heureux d’avoir de bonnes recrues. Cela soulage l’équipe et pousse les joueurs un peu en difficulté à mieux jouer.
Leur intégration se passe-t-elle bien ?
Il est très facile de bien s’intégrer dans ce club. Cela se passe très bien. Je me rappelle de la mienne. Elle s’est faite naturellement. C’est ce qui se passe pour eux.
source: girondins.com