Mouloungui “Tout a une fin”

    Le site officiel a interviewé l’attaquant Niçois, Eric Mouloungui. Pour lui, même si son équipe n’a pas gagné un match cette saison à l’extèrieur et d’autant plus que les Girondins sont sur une série de 6 victoires à domicile, toutes les séries ont une fin. Pour que son club reste en L1, il sait qu’il faudra ramener des points lors des déplacements. Enfin, il nous parle d’André Biyogo-Poko, son partenaire en sélection gabonaise.

     

     

    Eric Mouloungui, l'attaquant n°1 de l'OGC Nice (AFP)

     

     

    Eric, quels ont été les bienfaits de la victoire face à Caen, samedi soir ?

     

    Elle nous a soulagés sur un plan comptable et dans la tête. La situation de relégable n’est pas facile à vivre. Ni pour nous, ni pour les salariés ou les supporters du club, qui se sentent menacés par la relégation. Alors quand on aborde une semaine sans être dans la zone rouge, ça fait du bien, même si nous savons que ce n’est pas une fin en soi, et que le chemin est encore long. Nous avons conscience de devoir nous battre encore plus.

     

     

    Si certains enterrent déjà le Gym, tu fais partie des optimistes…

     

    Je savais depuis le début de saison que ce serait difficile. Mais j’estime que nous avons la qualité et les joueurs pour nous maintenir. Ce groupe est capable de très bonnes choses, il doit maintenant le prouver.

     

     

    Le problème de l’OGC Nice depuis le début de saison, c’est qu’il n’arrive pas à confirmer à l’extérieur…

     

    Mais toutes les séries ont une fin. J’espère que la fin de celle-ci aura lieu à Bordeaux. Il y a quelque chose à changer dans notre mentalité et notre façon d’aborder les matches hors du Ray. Il faut aussi reconnaître que la chance et la réussite ne sont pas avec nous : très souvent cette saison, nous nous sommes procurés les 1ères occasions chez nos adversaires. Sans suffisamment parvenir à les concrétiser.

     

     

    Il évoque la rencontre de ce soir

     

    Ton avis sur les Girondins de Bordeaux ?

     

    Ils sont très en forme, en ce moment. Et d’une manière générale, c’est une très bonne équipe, avec des joueurs de qualité. On ne les présente plus. Mais on ne s’y rend pas pour autant la fleur au fusil…

     

     

    Comment as-tu vécu la Coupe d’Afrique des Nations déroulée en partie dans ton pays natal ?

     

    C’est la 1ère fois que la compétition se déroulait au Gabon, je n’avais encore jamais vécu ça au pays. Même si nous ne sommes pas allés au bout, ça a été une réussite et je rentre avec une grande satisfaction. Le pays et le peuple sont fiers de nous. Nous avons quitté la compétition sans perdre le moindre match (le Gabon a été éliminé par le Mali aux tirs aux buts). Mais cette compétition appartient désormais au passé, même si elle restera un magnifique souvenir. Ma priorité aujourd’hui, c’est que l’OGC Nice se maintienne.

     

     

    L’effectif bordelais compte un jeune gabonais, ton coéquipier en sélection, parmi ses rangs…

     

    André Biyogo-Poko, oui. C’est un petit qui doit encore prendre ses marques et à qui la Coupe d’Afrique des Nations a fait beaucoup de bien. Elle l’a mis en confiance. Je crois qu’il a les qualités et qu’il est entre de bonnes mains pour confirmer tout le bien qu’on pense de lui.

     

     

     

     

    source: ogcnice.com; girondins.com