Bénédet : “Un beau challenge”

     

     

    Profitant de la récente confrontation entre les Girondins de Bordeaux et l’OGC Nice, le quotidien Le Pays a interrogé Alain Bénédet, en prévision de la prochaine rencontre du FC Sochaux. L’adjoint de Francis Gillot revient sur les forces et faiblesses du club azuréen. Il aborde également ses débuts aux Girondins, en compagnie de Gillot et Lobello.

     

     

    “Alain, avant tout chose, Bordeaux ne peut-il pas rendre un bon service à Sochaux ce week-end ?

     

    Si, je le pense. Nous accueillions Ajaccio, une équipe qui traverse une bonne période et dont le souci demeure de sceller son maintien, comme le FCSM. Mais, nous aussi, avons de l’ambition pour cette fin de saison avec la 5e ou 6e place en ligne de mire. C’est un beau challenge après notre début de championnat difficile où il a fallu que nous prenions nos repères et que nous arrivions à former un groupe homogène. Les arrivées d’Obraniak et de Mariano au mercato d’hiver nous ont fait beaucoup de bien.

     

    Néanmoins, vous vous êtes laissé surprendre par cette équipe de Nice qui vient demain à Bonal ?

     

    He oui. En fait, nous sommes très mal entrés dans le match. Les Niçois nous ont beaucoup gênés en adoptant le même schéma tactique que nous, avec cinq défenseurs. On a été surpris. Et puis, nous ne jouons jamais le hors-jeu et là, Sané, par deux fois, s’est fait surprendre par les Niçois qui, attention Sochaliens, sont très habiles en contres. Ils vont vite. Disons que défensivement, ils ne sont pas du genre à se poser des questions. Aucun risque. Ça arrose !

     

    N’est-ce pas également une équipe qui place les débats sur le défi physique ?

     

    Ils sont très athlétiques, c’est vrai. Solides. Et devant, avec Mouloungui qui ne jouera, cependant pas contre Sochaux, ça va vite. Il y a également Mounier qui orchestre, qui dirige le jeu. Mais il est certain que pour pouvoir se défaire de cette formation, Sochaux devra se montrer très présent dans les duels

     

    Le FCSM peut-il riposter par la qualité de son jeu que vous connaissez bien ?

     

    Oui, évidemment. Mais avant toute chose, il sera indispensable de gagner les duels. Ce sera déterminant, à mon avis. Mettre de l’impact dans les duels va être une obligation. De toute façon, les Niçois sont plus à l’aise loin de chez eux car ils n’ont pas à faire le jeu. Je pense qu’ils sont davantage en difficulté sur leur terrain. Il faudra donc être patient pour Sochaux car c’est le genre de match qui peut se jouer sur un détail.

     

    Dans quel domaine voyez-vous encore ces Niçois dangereux ?

     

    Sur les coups de pieds arrêtés. C’est l’une de leur force avec, par exemple, Monzon qui a une frappe de mammouth. Et Mounier avec sa patte reste également très dangereux.

     

    Kevin Anin, malade, n’avait pas joué contre vous ? Qu’en pensez-vous ?

     

    À Sochaux, tout le monde connaît les qualités de Kevin. Notamment sa présence physique, une arme importante justement dans les duels que j’évoquais. Après dans quel état d’esprit sera-t-il ? Celui de montrer ce dont il est capable ? Ou va-t-il faire un complexe de revenir à Sochaux ?

     

    De Bordeaux, quel regard avez-vous sur le FC Sochaux. Êtes-vous optimiste ?

     

    Je pense que dans la lutte qui est actuellement engagée il ne faut pas laisser échapper l’opportunité offerte de prendre trois points face à un candidat direct pour le maintien. Car après, les Sochaliens vont aller à Lyon où il y a beaucoup de pression actuellement. Ce sera dur mais le FCSM n’est pas le seul en difficulté, et cela va être très engagé jusqu’au bout.”