Planus et la chute bordelaise

    Hier soir, Marc Planus était l’invité d’RMC info, en compagnie de Cédric Carasso. Il est revenu notamment sur la chute libre dont est victime le club depuis le départ de Laurent Blanc :

     

     

     

    Podcast After Foot du 9 avril

     

     

    Ses propos :

     

    « La transition Chamakh/Gourcuff a été compliquée. Le problème est que l’on a affiché les mêmes ambitions sans avoir le même effectif. La 7ème place de l’an dernier a été l’arbre qui a masqué la forêt. On aurait finit 12ème ou 13ème comme on aurait du finir, on aurait tiré la sonnette d’alarme avant. On a terminé 7ème alors tout le monde s’est dit : « Avec Laurent Blanc ils ont terminé 6èmes et avec Tigana 7ème alors on est plus ou moins dans la même logique » mais le groupe s’est énormément appauvri.

     

     

    Il y a M6 qui est derrière le club, qui est un actionnaire qui n’est pas là pour perdre énormément d’argent. On n’a pas de mécène. Je serai curieux de voir la transition que va avoir Marseille sans Ligue des Champions cette année et Lyon s’ils ne se qualifient pas non plus. Peut être que nous avons évolués trop vite avec Laurent Blanc parce qu’on peut être été en surrégime pendant 2 ans.

     

     

    Il fallait réinvestir mais par exemple, l’argent de Chamakh il n’y en a pas eu. Il a fallu puiser dans les caisses et à un moment donné, l’actionnaire a dit « Stop, nous ne sommes pas un mécène ».

     

     

    Si on avait annoncé des objectifs plus bas, qui étaient cohérents avec le potentiel de l’équipe, il n’y aurait pas eu de surprises. Dans notre communication, on a été mauvais. On a voulu continuer à viser la Ligue des Champions avec la même équipe. La transition avec Jean Tigana s’est mal passée et on s’est mis dans le rouge tout seul.

     

    On s’est énormément appauvri. Diawara est parti, il ne faut pas l’oublier. Il était un pion essentiel du dispositif de Laurent Blanc. Fernando qui était un joueur polyvalent, Wendel qui nous mettait 7 ou 8 coups francs par saison. On marquait plus de 50 pourcent de nos buts sur coups de pieds arrêtés et on perd Chamakh et Wendel ! »

     

     

    via Girondins Analyse