Obraniak : “Pas de copains”

    Le site officiel a interrogé Ludovic Obraniak avant le dernier match du groupe A contre son ami Jaroslav Plasil (lien vers l’interview).

     

     

    Bonjour Ludovic. Avant toute chose, comment vas-tu et comment se déroule cet Euro ?

    Ça va. Pour le moment, cela se passe plutôt bien. Au niveau des résultats, cela pourrait être mieux mais cela pourrait être pire aussi. Nous avons fait 2 matches nuls. Nous avons plus ou moins notre destin entre les mains. En cas de victoire samedi face à la République Tchèque, nous serons qualifiés à coup sûr. C’est toujours bien d’être maître de son destin avant le dernier match.

     

    Avant cette compétition organisée en Pologne et en Ukraine, tu as certainement imaginé beaucoup de choses, notamment en termes d’ambiance. De ce côté-là, es-tu satisfait de l’expérience ?

    Oui, de ce côté-là, c’est parfait. Nous avons évolué 2 fois dans notre stade national à Varsovie avec 2 ambiances magnifiques mais en même temps différentes d’un match à l’autre. Nous avons senti beaucoup de pression sur le 1er match et nous nous sommes plus libérés sur le second. Ici, les gens sont derrière nous, ils nous poussent. Au niveau du public et de l’ambiance, cet Euro est une réussite.

     

    Il y a ce dernier match face à la République Tchèque samedi. En cas de victoire, ton équipe est assurée de se qualifier. Comment vois-tu cette rencontre ?

    Nous ne savons pas trop. Nous analyserons le jeu des Tchèques jeudi ou vendredi (interview réalisée mercredi soir, NDLR). C’est de toute façon une équipe toujours difficile à manœuvrer avec quelques individualités. Ce sera un match difficile, c’est toujours le cas contre la République Tchèque. Je pense que nous avons les moyens de les mettre en difficulté vu ce que nous avons produit lors des 2 premiers matches. En plus, j’ai cru comprendre de Rosicky était blessé. Ce serait un avantage certain pour nous s’il était absent.

     

    Tu vas également croiser « Jaro » Plasil. Ce sera assez spécial non ?

    Oui mais on s’y attendait. Nous savions que la qualification se jouerait certainement sur le dernier match. Nous ne sommes pas surpris. Je l’ai eu au téléphone mardi. Nous sommes contents de nous voir même si, dans ce genre de situation, on sait comment ça se passe. Il n’y a pas vraiment de copains ou d’amis. Nous allons tout faire pour nous qualifier et « Jaro » fera de même avec son équipe. Le voir fera plaisir, ça, c’est sûr.