Toujours dans Le Club, Ludovic Obraniak est revenu sur la victoire contre Montpellier. En plus d’une analyse technique, il a évoqué son association avec Mariano côté droit et a été interrogé sur les deux paires de milieu les plus utilisées par Gillot, à savoir Poko-Nguemo et Traoré-Sertic.

 

 

Le match contre Montpellier :

“Très difficile à gérer. On a fait vingt premières minutes de très bonnes factures. Puis après l’expulsion où on se dit qu’on va pouvoir mieux gérer le match, c’était plus compliqué pour nous. Montpellier a joué son va-tout même à dix. Ils nous ont même fait reculer en deuxième mi-temps. Comme depuis le début de saison, on en parle entre nous, la marge de manœuvre n’est pas super grande.”

 

“Bizarrement Montpellier a quatre tirs en deuxième mi-temps alors qu’ils sont dix. Des fois,j dans nos temps faibles on a quelques absences qui peuvent nous coûter cher. Hier ça s’est bien passé. Mais on doit apprendre à mieux gérer cette supériorité numérique. Ça avait déjà été le cas contre Lyon où on prend un but dans les arrêts de eu. On n’a peut-être pas l’habitude que les choses tournent en notre faveur. Ce résultat est là, on en avait vraiment besoin. C’est un match abouti de notre part et ça nous permet de regarder vers l’avant.”

 

Son association avec Mariano :

“Quand on est venu avec Mariano, on nous a fait venir pour rééquilibrer le côté droit. On a trouvé un bon feeling tous les deux. Il me permet de rentrer sur mon pied gauche. Ça nous permet d’avoir plus de liberté pour rentrer dans l’intérieur. Il est très disponible. On essaye d’alterner avec Mariano pour ne pas être trop prévisible”

 

Les paires au milieu de terrain :

“La paire Poko-Nguemo a une connotation plus physique, gros volume de jeu. Avec Traoré-Sertic, on est plutôt sur la qualité technique. Ils nous apportent un peu plus de profondeur, ils vont plus loin dans la vision de jeu.

Ce sont deux paires différentes. On peut alterner une paire technique et une autre plus dans la densité physique.”

 

Ses ambitions personnelles :

“Je ne sais pas combien de buts je vais marquer cette année. Il ne faut pas se fixer de limite sinon je vais m’arrêter à cette barre (rire)”