Dans L’Equipe papier, une page est consacrée à Fahid Ben Khalfallah. Le joueur confit son état d’esprit avant chaque match et espère toujours qu’il fera partie du groupe et aura sa chance : « Avant chaque match, dans ma tête, je me prépare vraiment pour jouer » mais la reprend le dessus, avec la déception : « On se dit alors : merde, on ne sert pas à grand-chose ». Malgré tout, le joueur affirme qu’il ne baissera « jamais les bras ».

David Bellion, qui connait la même expérience que lui ces dernières années, est devenu son compère de discussions. Il donne notamment un exemple avec le match de Tel Aviv à l’aller, où ils n’étaient pas dans le groupe : « Là, on se dit que c’est quand même abusé ». Il décrit ensuite ses journées, qui n’ont pas changé, se donnant toujours à fond aux entrainements pour être prêt si le coach fait appel à lui. De ce côté-là, il s’estime irréprochable : « Après, c’est juste une question de fierté, de pouvoir se regarder dans la glace. Et je sais que là-dessus, je n’ai rien à me reprocher ».

Malgré le fait d’avoir « une boule » (au ventre) et « la rage », il ne foutra pas « le bordel ». Il a d’ailleurs eu une discussion avec Francis Gillot la saison dernière, même s’il gardera le contenu pour lui, et n’ira pas à l’encontre de son supérieur.

Il conclura son expérience bordelaise en la désignant comme « un échec et un gâchis » et ne rejette pas la faute que sur Gillot, mais aussi sur lui, estimant qu’au début, malgré son temps de jeu, il a été « moins performant ».

De notre côté, nous tenions à souligner, malgré ses mauvaises performances, sa combativité à chaque entrée en jeu, et son comportement irréprochable lors de ses quatre années passées au club. D’autres auraient réagi différemment… Bon vent Fahid et bonne continuation, si tu venais à nous quitter lors de ce mercato ! C’est tout le mal que l’on te souhaite !

 

Propos rapportés par L’Equipe

Retranscription Girondins4ever

 

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