En conférence de presse d’avant match, Cédric Carrasso est revenu sur cette mauvaise période que traversent les Girondins. Et il voit dès la prochaine rencontre, le moyen de se remettre à flot : « C’est une période qui est très compliquée et très dure en ce moment. On y est en plein dedans et aujourd’hui on n’a aucune certitude de quand on va s’en sortir… Ça, c’est la réalité des choses. La seconde réalité c’est qu’il y a des matches toutes les semaines et qu’à chaque week-end on peut se sortir de là. On ne le sentait pas avec l’avant trêve intéressante, où il y avait une dynamique intéressante et positive. On ne peut pas se cacher derrière des excuses, il y a une réelle difficulté et un réel sommet à gravir pour moi »

 

Oui, mais sur quoi Bordeaux doit-il s’appuyer ? Sur un collectif, assurément :  « On a la chance déjà d’avoir 31 points. On est entre deux eaux pour l’instant. Mais il faut savoir sur les 3-4 prochains matches ce que l’on va jouer : rien, ou quelque chose d’intéressant. Il n’y a plus que le championnat, et il faut être très réaliste, je pense, sur la situation en elle-même. Je ne sais pas ce qu’on est capable de faire, aujourd’hui franchement je n’en sais rien. On parle des attaquants parce qu’ils sont absents aujourd’hui. Mais il n’y a pas d’efficacité dans le collectif, que ce soit derrière ou devant. Il n’y a pas cette unité, il n’y a pas cet état d’esprit collectif qui permet d’arracher des matches comme on a pu le faire avant la trêve ».

 

Et il va parfaitement décrire la situation, ressentie par tous les supporters : « C’est le grand mystère bordelais depuis trois ans. Là tu peux chercher toutes les excuses comme le fait qu’il n’y a pas les attaquants, les blessés, les défenseurs, l’entraineur il n’est pas ci, le Président il n’est pas là, l’actionnaire… Non ! C’est les joueurs ! Et si ça dure depuis si longtemps, ce manque de conscience, d’avoir une faculté à s’enflammer et se dégonfler aussi vite, c’est compliqué… […] Tu montre ces valeurs et d’un coup tu n’as plus ces valeurs. Comment tu veux l’expliquer aux 15-20000 spectateurs que tu as des valeurs un jour, et pas un autre, comment ? La combativité, l’esprit de groupe, c’est quelque chose qui se construit, mais ça ne se perd pas comme ça ! Et on répète toujours les mêmes choses, au bout d’un moment c’est fatiguant ! Les gens sont fatigués de ça ! C’est comme ci du jour au lendemain j’avais décidé de ne plus plonger. Je n’ai plus envie parce que je n’ai plus envie de me mouiller. C’est ça, c’est la même chose ».

 

Retranscription Girondins4ever

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