Pellenard : « Bordeaux ? C’est la classe ! »
Sur Gold FM ce soir, Théo Pellenard a livré une longue interview à Alain Bauderon. Sa présentation, sa jeunesse, son parcours en football, et les récents évènements comme la Gambardella, son premier match avec les pros à Tel Aviv, et sa première très réussie en Ligue 1 face à Montpellier.
On commence par sa présentation et son parcours jusqu’aux Girondins, afin d’encore mieux le connaitre même si via notre site, nous vous avons déjà donné beaucoup d’informations. « Je suis né à Lille, mais je suis vite redescendu dans le sud. Mes parents ne sont pas sudistes, et c’est pour ça que je n’ai pas vraiment l’accent. J’ai débuté au Pradet Carqueiranne, ensuite je suis allé à Hyères pendant deux ans, puis à La Valette, avant de venir aux Girondins. Entre temps, j’ai fait deux ans au Pôle Espoir d’Aix en Provence. Le football ? C’est de famille ! Mon grand-père a évolué à l’Olympique Lyonnais, même si ce n’était ‘que’ avec la réserve, il n’a jamais été professionnel. Et puis mon père m’a toujours amené sur les terrains. J’avais à peine trois ans que j’étais sur les terrains de foot. C’était inévitable que je passe par le football. J’avais envie d’en faire un métier. Déjà, quand j’étais en CP, les professeurs demandent souvent ce que l’on veut faire plus tard ; je répondais déjà footballeur, et on me répondait que ce n’était pas un métier. Quand on me demandait un autre métier, je ne savais pas quoi répondre ».
Il évoque aussi comment il a été repéré par les Girondins. Et d’autres clubs de Ligue 1 étaient déjà sur les rangs : « L’équipe de Pradet Carqueiranne tournait bien et comme l’équipe était bonne, il y avait donc des recruteurs de grands clubs qui sont venus. C’est là où ensuite ils rentrent en contact avec les parents pour faire d’abord une détection dans la région, et ensuite une détection aux Girondins ».
Né dans le Nord, mais passant la plupart de sa jeunesse dans le Var, il raconte comment il a géré l’éloignement petit à petit avec sa famille : « J’avais déjà signé à Bordeaux à l’âge de 12 ans, mais j’avais le choix de partir en préformation ou de faire le Pôle espoir d’Aix en Provence. Donc j’ai fait le Pôle Espoir, c’était à une heure de chez moi, ça me permettait de revenir le week-end. Je voyais ma famille, je n’étais pas trop loin, et je pouvais me détacher petit à petit. En arrivant aux Girondins, j’étais prêt, c’était presque plus dur pour mes parents et mon frère, que pour moi. Il n’y a pas eu de contraintes de leur part, ils m’ont dit ‘accompli ton rêve’. Et il y avait une infrastructure scolaire vraiment bonne, ce qui m’a aussi permis d’avoir mon BAC […] Je savais que je voulais aller en BAC S, j’étais quand même meilleur dans les matières scientifiques ».
Même s’il n’a jamais eu de club « préféré », il a aujourd’hui pris goût pour son club formateur, les Girondins de Bordeaux : « Je suis arrivé à l’âge de 14-15 ans aux Girondins. J’ai choisi les Girondins parce que l’infrastructure me plaisait, le cadre scolaire aussi me plaisait, et puis bien sur l’environnement… Et puis bien sur l’histoire du club ! De grands joueurs sont passés par là, on peut encore voir Marius Trésor sur le bord du terrain […] Les Girondins de Bordeaux, c’était une équipe qui avait quand même la classe ! »
Retranscription Girondins4ever de Gold
FM