Triaud fait le point sur l’actualité du club

     

     

    Jean-Louis Triaud s’est confié à RMC sur les dossiers du moment. Il est revenu notamment sur le départ de Ludovic Obraniak, l’objectif du club, l’équilibre financier, Trémoulinas… Nous vous proposons des extraits de cette interview, que vous pouvez retrouver en intégralité sur le lien suivant : ICI.

     

    Le départ d’Obraniak : “Si Ludovic Obraniak est parti, c’est qu’on n’a pas pensé s’affaiblir réellement. D’ailleurs, on a proposé une recrue potentielle à l’entraîneur […] Il nous reste 24 pros dans le vestiaire pour maintenant 15 matchs. L’effectif est assez complet pour faire face. Je n’ai jamais vu de proposition de Russie, ni d’ailleurs, concernant Ludovic Obraniak. On en a eu une à 100 millions d’euros, pour la Laponie, mais on a refusé… Non, il faut arrêter de dire des conneries. On n’a jamais eu la moindre proposition pour Ludovic Obraniak. Parce qu’à 10 millions, je peux vous dire que je l’aurais emmené en vélo en Russie. Je vais voir si je n’ai pas égaré le fax dans un coin du bureau (rires). […] Les supporters ne comprennent pas toujours. Certains joueurs, quand ils sont en place, ne trouvent pas grâce à leurs yeux et ne sont jamais aussi bons que quand ils partent du club. Il y a un côté émotif, émotionnel, qui joue surement. Je n’ai pas grand-chose à leur expliquer, c’est un choix du club. […] Il y a des jeunes qui sont prêts à prendre la relève. Garder quelqu’un qui n’a pas envie de rester, ce n’était pas forcément une bonne solution. Donc je crois qu’aujourd’hui, on peut dire que la tendance générale sera d’accorder un bon de sortie à tout joueur, dans la mesure où le club ne sera pas pénalisé financièrement.”

     

    L’objectif du club en Ligue 1 : “L’objectif de la cinquième place, qui est à deux points, est relativement accessible. Après, il n’est pas interdit de faire mieux […] De qui doit-on avoir peur ? De personne. Qui nous est largement supérieur ? Paris, c’est certain. Ils nous l’ont fait comprendre quatre fois de suite. Et puis probablement Monaco. Pour le reste, tout est possible pour le peu qu’il y ait de l’envie.”

     

    Benoît Trémoulinas : “Je crois que le garçon a envoyé quelques SMS vers le vestiaire. Son agent est venu me voir pour me dire qu’il s’embêtait là-bas (au Dynamo Kiev, ndlr), qu’il ne jouait pas beaucoup et souhaitait finir la saison en France en prêt. J’ai dit : « Pas de problème. Voilà notre budget, voilà ce qu’on peut proposer, repartez vers le Dynamo Kiev et dites-nous ce qu’il en est. » Il n’y a qu’une chose qu’on n’avait pas prévu, c’est que Trémoulinas a le même agent que Ghoulam […] Une drôle de triangulaire dont je n’essaye même pas d’analyser le contenu.”