C’est peut-être ce qu’il manquait aux Girondins, une proximité entre les joueurs et leur entraineur. C’est en tout cas ce qui a été reproché à Francis Gillot, qui avait un style de management différent de celui de Willy Sagnol. Lorsque l’on choisit la communication permanante, on se doit de faire du cas par cas, ce que fait l’entraîneur des Girondins depuis son arrivée, fin juin. “Je dirige des gamins de 18 ans et des pères de famille de 33 ans. De l’un à l’autre, ce n’est pas la même méthode, la même pédagogie. C’est un peu nouveau pour moi”. C’est ainsi qu’on le vît, de la main courante, discuter avec énormément de joueurs en dehors des séances d’entrainement et pendant, n’hésitant pas à déléguer à Sylvain Matrisciano, son fidèle adjoint depuis l’Équipe de France Espoirs.

 

Cette relation, basée sur la confiance et la franchise, doit être réciproque. Il sera a l’écoute de ses troupes, et d’éventuelles critiques et suggestions, jusqu’à un certain point, comme il a tenu à la rappeler dans L’Equipe Mag ce samedi. “Cette pratique évite les malentendus qui durent. S’il ressent une frustration, l’intéressé doit venir me voir. À condition que ce ne soit pas chaque jour et pour récriminer sur tout, car le foot ne se vit pas dans un bureau. Avec celui qui râle car il ne joue pas, la discussion sera très rapide… Quant à celui qui ne comprend pas mon message après deux ou trois explications approfondies, il devra chercher un autre club”. Clair et limpide.

 

Retranscription de L’Equipe Mag