Invité du Club House sur Girondins TV ce mardi soir, Jean-Louis Triaud s’est à nouveau exprimé sur le mercato et notamment la volonté de faire venir Yaya Sanogo.

 

« Tant qu’on ne m’a pas dit non, je reste optimiste. J’ai dit hier sur Gold qu’un des responsables d’Arsenal s’était engagé à nous donner une réponse entre mardi ou mercredi. Il m’avait dit plutôt mercredi, je lui ai dit plutôt mardi, ça m’arrangerait. On attend des nouvelles, son appel.

Ce que je crois pouvoir affirmer, c’est que Sanogo aujourd’hui ne fait pas partie des joueurs sur lesquels Arsène Wenger souhaite s’appuyer, pour la saison en cours en tout cas. Je vois que les trois matchs de suspension de Giroud n’ont pas donné de temps de jeu supplémentaire à Sanogo pour autant. Je ne sais même pas s’il était sur la feuille de match. Et s’il y était, il n’est pas rentré, sur ces trois matchs là, on ne l’a pas vu. Je pense donc qu’ils ont vraiment la volonté de le prêter.

Après ils veulent le suivre régulièrement – il y a je ne sais pas combien de clubs professionnels à Londres, cinq ou six je crois – c’est pratique et confortable pour eux de le prêter à un club londonien pour aller le suivre y compris aux entraînements. »

 

Triaud expose ensuite les trois avantages si Arsenal choisissait Bordeaux :

« Quel est l’intérêt de prêter un joueur dans un club s’il ne correspond pas à ses voeux, s’il a besoin en plus d’un temps d’adaptation ? L’avantage que peut proposer à Bordeaux la venue de Sanogo, c’est d’un, la connaissance de l’entraîneur qu’il a eu chez les espoirs, de deux, que Sagnol a l’habitude de manager et gérer des jeunes, de trois il connaît le championnat français, il parle français, il n’y aura pas de problème d’adaptation. Ce n’est pas un prêt à longue durée, c’est un prêt pour quelques mois. Si on veut que ce soit efficace pour la carrière du joueur, je me mets à la place de Wenger, je me dis que Bordeaux est un bon choix.

En principe il est opérationnel physiquement, enfin je l’espère. »

 

Enfin, à la question de savoir si d’autres pistes sont explorées en cas d’échec avec Sanogo, voici la réponse du président :

« Oui, on a d’autres pistes. Mais on ne va pas y passer la soirée. »

 

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