Jacquet : « Huit années de travail, mais de bonheur aussi »

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    Comme abordé dans une précédente brève, Aimé Jacquet a été plus ou moins l’instigateur du professionnalisme au niveau du football aux Girondins de Bordeaux. « J’étais jeune entraîneur, le deal était assez haut. Il fallait que je sois européen dans les trois ans et le petit coup de pouce du destin a fait que la première année on y était déjà. Après, ça a été 8 années de bonheur, de travail bien sûr mais de bonheur aussi. Les plus grands bonheurs, c’était le doublé, les grands matches de coupe d’Europe… Il nous a manqué un peu plus de matches de coupe d’Europe, on aurait mérité d’aller un peu plus haut. Ce n’est pas une excuse, pas du tout, mais je pense que les européens n’étaient pas protégés. On jouait le mardi, le mercredi, le samedi, le vendredi… Donc on perdait des hommes, on avait des effectifs un peu moins fournis, on avait aussi et surtout des blessures, des gens suspendus, des gens en méforme… C’était très compliqué. On aurait été un peu plus protégé comme maintenant, peut-être que ça se serait passé un peu plus haut, on serait monté un peu plus haut ».

     

    Mémé ajoute ensuite, tout en modestie. « Faire progresser le club, non seulement dans son évolution sportive mais aussi dans ses racines, l’identité bordelaise, le lieu d’entraînement, personnaliser tout ça… Je suis assez fier de ça, oui […] Je suis une chaîne parmi tant d’autres. Avant moi, il y avait une grande équipe à Bordeaux. Je la connaissais la grande équipe avec Monsieur Artigas. Ce n’était pas une petite équipe. Je suis très respectueux et je suis très averti des choses. Le stéphanois que je suis, qui avait une identité verte forte, j’ai essayé de la transmettre un peu ici et je trouve que ça n’a pas trop mal marché ».

     

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