Schneider : “Il doit se passer des choses dans le vestiaire, ce n’est pas possible”

    Grégory Schneider

     

    Sur I-Télé, Pascal Praud a lancé un débat sur les Girondins de Bordeaux. Il a notamment clamé, comme il l’avait fait hier sur son blog, son malêtre vis-à-vis des Girondins en ce moment. « J’ai mal à mon Bordeaux. C’est une équipe qu’on a adoré dans les années 90, qui était une très grande place forte du football, une vraie ville de foot, avec un vrai stade. Je suis très triste de voir cette équipe où elle est aujourd’hui”.

     

    C’est surtout Grégory Schneider qui s’est exprimé sur le problème bordelais du moment. “Il se passe un truc. Quand vous suivez le foot de près, il y a des faits que vous n’expliquez pas. Je me souviens qu’ils perdent 3-2 à Lorient et Lorient est presque étonné de gagner le match parce qu’ils n’ont pas eu l’impression de pousser ou de faire des choses extraordinaires. Il s’est passé un truc ce jour-là. Contre Ajaccio, à dix ils les ont trimballés, alors que c’est quand même une équipe à 13 millions d’euros de budget. A ce niveau-là, il doit se passer des choses dans le vestiaire, ce n’est pas possible autrement. Ça sent à plein nez le truc de vestiaire”.

     

    Et il expose notamment le fait que Bordeaux a tout pour que cela se passe bien. “Christophe Dugarry connait, c’est son club, c’est là d’où il vient. Ils ont un effectif de Ligue 1, il y a quinze clubs qui se traineraient à genoux pour avoir ces joueurs-là. Ils ont un mec comme Rolan qui met quinze buts par an, un mec comme Diabaté qui est capable de mettre quinze à vingt buts par an. Il manque des leaders ? Carrasso c’est quoi ? Plasil, c’est quoi ? Sané, c’est quoi ? Il y a des conditions, il y a de la stabilité parce que l’actionnaire est stable même si on lui tape dessus, il a toujours couvert les déficits. Le discours qu’il tient, c’est d’avoir l’impression de donner à Sagnol les moyens de travailler. Il y a quelque chose qui se passe de pas normal. Les leaders sont là, le budget est là, la stabilité est là, on ne vire pas l’entraineur tous les quarts d’heure ; il se passe quelque chose là-bas de pas normal. Allez demander à Ajaccio et Angers s’ils n’aimeraient pas avoir Rolan, Diabaté, Crivelli… Crivelli, à chaque fois que ce mec rentre, il est super ».

     

    Retranscription Girondins4ever