Riolo : « Les bonnes intentions, certes, mais où est le jeu ? »
Comme à son habitude, Daniel Riolo a livré son analyse des matches de ce dimanche sur son blog. Voici son avis sur le match de ce soir entre les Girondins de Bordeaux et l’Olympique de Marseille :
« Le dernier match de l’année 2015 proposait un classique de notre L1. Un Bordeaux-OM, c’est toujours la malédiction marseillaise à Bordeaux qui revient sur le tapis. Le match est agréable à suivre car rythmé. Mais dans la première période, avec toute l’indulgence du monde, on est bien obligé de constater qu’il n’y a pas d’occasion. C’est pauvre. Les bonnes intentions, certes, mais où est le jeu ? Bordeaux a Kharzi et le petit Ounas pour créer. L’OM a Diarra, Cabella. Le match est équilibré et, comme attendu, l’OM est à l’aise dès qu’il y a un peu d’espace […] Dans les plans de Sagnol, il y a l’idée d’empêcher Diarra d’évoluer normalement. Plasil est ainsi chargé de rester dans la zone du meilleur des 22 joueurs sur le terrain. Le symbole de l’équilibre global de cette partie, c’est l’ouverture du score et l’égalisation immédiate. Sur l’égalisation de Khazri, les propos de Michel sur Mendy et sa concentration ont, je pense, été bien compris par tout le monde […] Peu à peu dans la seconde période, l’OM prend le dessus et cherche à faire le jeu. C’est néanmoins pas terrible. Le travail des latéraux est notamment inexistant. La saison dernière… non rien, ne parlons pas de ça. C’était prévisible, le 1-1 convient aux deux équipes. Comment marquer deux buts ? Un, c’est déjà bien avec aussi peu de travail technique et tactique. Sagnol veut bien défendre et contrer, mais avec qui ? Et l’OM aimerait bien gagner, mais avec quel collectif ? Sorti, Barrada analyse le match et dit : « On s’est créé beaucoup d’occasions » ! Mais où et quand ? Le même joueur a déclaré cette semaine que Michel c’est mieux que Bielsa. La lucidité est un marqueur fort de l’intelligence… »