Arielle Piazza : « On a à Bordeaux un public de sportifs exigeants »
Les affluences du Matmut Atlantique sont depuis quelques semaines/mois de plus en plus critiquées dans les médias. Cette critique, légitime, se fait entendre de plus en plus aussi dans le milieu politique et notamment dans le camp de l’opposition à Bordeaux mené par le groupe socialiste allié aux Verts.
Pour répondre à ces critiques, Arielle Piazza, adjointe d’Alain Juppé en charge de la Jeunesse et des Sports intervenait ce matin sur les ondes de France Bleu Gironde. Face aux critiques, Arielle Piazza veut surtout se montrer positive et confiante en l’avenir.
A une question portant sur les faibles affluences du Matmut Atlantique, l’élue a mis en avant l’exigence du public bordelais et sa capacité a se diluer avec une offre sportive de plus en plus grande avec l’UBB ou bien encore les Boxers: « On a à Bordeaux un public de sportifs exigeants. Je n’ai pas raté beaucoup de matches et je vois que les gens viennent certes pour du spectacle, mais aussi pour du niveau de jeu. Dans le sport, vous savez il y a des hauts et des bas, il ne faut pas commencer trop fort, mais je crois en cette équipe et je crois que le public ici est assez infidèle, il préfère voir son club en haut. Et puis il se dilue aussi beaucoup, le hockey sur glace les Boxers, c’est la plus grosse jauge en France et le rugby, c’est la plus grosse jauge en France et en Europe »
Interrogée aussi sur les difficultés d’accès au stade, l’élue évoque surtout un problème d’horaire et de timing des matchs: « Certes, il faudrait qu’on arrive à trouver un accès avec la 4 voies, mais je ne pense pas que cela soit un frein pour venir au stade. Le weekend, c’est quand même beaucoup plus attractif et sincèrement, je ne crois pas que l’accès soit un frein. »
Pour finir, Arielle Piazza a confirmée que la Mairie ne donnait plus aucune subvention aux Girondins, marquant une certaine rupture: « Je vous rappelle que les subventions publiques sont désormais quasi nulles, on ne donne plus un euro aux Girondins. »
L’interview complète et en audio ICI