Crivelli : “Dans ma tête, j’ai envie de tout casser !”

 

Dans son édition de la semaine, France Football a consacré un article à notre attaquant, Enzo Crivelli. Ce dernier est forcement revenu sur son état d’esprit de battant sur un terrain, un trait qui le caractérise : “J’ai une grosse confiance en moi. Je sais que mon job est de marquer et je n’ai que ça en tête lorsque je suis sur le terrain. Ça va avec mon caractère de battant. J’ai été éduqué pour ne jamais rien lâcher. Dans ma tête, j’ai envie de tout casser !”

 

Il s’est souvenu de son premier match avec les professionnels. C’était en Coupe de France lors d’un déplacement en Corse pour affronter l’Ile Rousse. Francis Gillot avait sorti son attaquant quelques minutes seulement après son entrée en jeu : “Le coach m’avait lancé à la mi-temps. J’avais vite pris un jaune. Quelques minutes après, l’arbitre a profité d’un arrêt de jeu pour aller dire à M. Gillot qu’il fallait me calmer. Pour ne pas finir à dix en prolongation, le coach m’a remplacé”.

 

L’année d’avant, Crivelli avait déjà bénéficié d’un coup de pouce du FC Nantes pour pouvoir disputer la finale de la Coupe Gambardella : “C’était contre Nantes, le dernier match de championnat précédant notre finale de Coupe Gambardella. Je mets un tacle un peu dur au gardien pour récupérer le ballon. Je lui arrache sa chaussette et sa cheville saigne. Franchement, je méritais le rouge ! Mais ce n’était pas méchant, juste dans le feu de l’action. Les Nantais sont allés voir l’arbitre pour lui dire de ne pas m’expulser. Ils savaient que j’avais la finale le week-end suivant au Stade de France. J’ai pris un jaune et le coach m’avait sorti”.

 

Enfin, l’attaquant bordelais précisera “que ce soit Thiago Silva ou Mamadou Sakho en face, je n’ai peur de personne et je n’ai rien à faire des statuts. Je veux les manger ! Plus le challenge est relevé, plus j’adore ces matches”.