Cette fois c’est Eric Goiran, conseiller technique à l’AS Cannes quand Enzo Crivelli a commencé sa formation, qui s’est confié dans les colonnes de France Football sur l’attaquant bordelais : “Il était brut de décoffrage, caractériel, et ne doutait déjà pas. Je me suis souvent mis en avant pour le garder car il prenait trop de cartons. Mais ce n’était pas un bad boy. Il était simplement dur à canaliser sur un terrain. Enzo est un guerrier et un garçon attachant. Son mérite est d’avoir réalisé son rêve car il n’était pas programmé pour devenir pro”.

Vous connaissez la suite… C’est Franck Chaumin, l’un des recruteurs du centre de formation des Girondins, qui a repéré Enzo alors qu’à la base il était venu uniquement pour superviser Jérôme Prior. Goiran se souvient : “Patrick Battiston m’a vité appelé. Il ne voulait plus seulement Jérôme, mais également Enzo qu’il comparait à Horst Hrubesch (ancien attaquant allemand des années 70-80). Ils ont signé comme aspirant puis stagiaire pro. Philippe Lucas a parfaitement cerné Enzo et su canaliser son énergie”.