Lors d’un reportage consacré à l’Euro 2016 sur France 3, Alain Giresse est revenu sur le tirage qui verra des nations prestigieuses, comme l’Espagne ou la Belgique, fouler la pelouse du Matmut-Atlantique : « C’est un tirage qui nous permet d’avoir des nations huppées. L’Espagne, la Belgique… Après, le quart de finale… Il y a une bonne répartition et d’avoir cinq matches dans ce stade, c’est déjà un chiffre agréable et digne de cette enceinte […] Mes grands parents maternels sont espagnols et ils sont venus s’installer dans la périphérie de Bordeaux. Ma mère était née en Espagne. Au tirage au sort, tout le monde étai ravi, c’était une évidence que l’Espagne devait jouer à Bordeaux (rires) ». 

 

Pour l’ancienne gloire de notre club, l’Équipe de France devra utiliser cet engouement populaire pour aller au bout : « Puisqu’on est dans les chiffres, entre 1984 et 2000 il s’est passé 16 ans… Et entre 2000 et 2016, 16 ans aussi… Il y a des signes comme ça. Quand on joue à domicile, il faut prendre le courant porteur que peut représenter le public. On va évoquer la pression que va vivre cette équipe de France, mais il faut que ce soit une pression positive, il faut l’utiliser et non pas la craindre. C’était comme ça qu’on était parti en 1984, en se disant qu’on est chez nous, avec la seule idée en tête de gagner tous nos matches. Il faut qu’ils soient animés de ce même état d’esprit et après il n’y aura aucun regret ».

 

Retranscription Girondins4ever