Labrune : « Jean-Louis Triaud a halluciné »
Après le match nul de son équipe contre les Girondins de Bordeaux, Vincent Labrune a vécu une fin de soirée plutôt agitée. En effet, selon RMC, « dimanche soir, 23h, accompagné de ses proches collaborateurs, de Jean-Louis Triaud et de plusieurs invités, Labrune est pris en charge par une dizaine de policiers de la BAC (Brigade anti criminalité), tous en civil, tous armés […] La tension est alors à son comble. Les policiers de la BAC demandent à Labrune de les suivre dans les escaliers de la tribune Jean-Bouin, car tout le monde ne peut pas rentrer dans l’ascenseur. Tous font alors un passage éclair dans le hall de la tribune Jean-Bouin. Depuis le parvis, où des heurts éclatent entre supporters et CRS, des centaines de supporters excités aperçoivent alors furtivement le président de l’OM à travers les vitres de l’entrée principale ! La BAC ordonne donc à Labrune et à une trentaine de personnes de rester confinées dans le salon du président. Avec cette scène surréaliste, arrivée aux oreilles des journalistes : Labrune qui se lance dans l’organisation d’un tournoi de billard… en criant tellement fort que toute la salle de conférence de presse est alertée ! ».
Ce tournoi de billard a forcément fait polémique. Alors qu’il s’en explique, toujours pour RMC, Labrune, dans ses propos, confirme la présence de Jean-Louis Triaud : « On essaye de faire croire que je m’en fous ?! Personne n’est à ma place et personne ne peut se rendre compte de ce que je vis à Marseille. Le mec qui se fait taguer sa maison, menacé de mort et insulté, c’est moi et personne d’autre. Et les menaces contre ma femme et ma famille, je ne peux pas les accepter. Même Jean-Louis Triaud (le président de Bordeaux, ndlr), qui était à mes côtés, m’a dit : « Vincent, ce qu’ils te font là, c’est un scandale ! » Il a halluciné. Mais je le répète, je n’ai pas peur. »