Diouf : “De tous les dirigeants rencontrés, il est celui qui m’a fait la plus forte impression”

    Claude Bez 3

     

    Dans son livre « C’est bien plus qu’un jeu », l’ancien Président de l’OM et agent de joueur Pape Diouf, se remémore justement son premier contact avec le métier. Il s’agissait de la signature de Joseph-Antoine Bell en 1989, aux Girondins de Bordeaux. Son premier interlocuteur fut le Président bordelais de l’époque, Claude Bez, quelqu’un qu’il « ne portait pas dans son cœur » car étant marseillais…

     

    Débutant dans le métier, Pape Diouf avait en face de lui un sacré client. « Je n’avais pas dormi de la nuit, je n’en menais pas large ». Didier Couecou était alors directeur sportif, et s’occupait donc de ce dossier, quand Claude Bez est alors arrivé dans la pièce. L’occasion pour l’ancien agent de changer de point de vue sur Bez. « A ma grande stupeur, Bez m’est apparu complètement à l’opposé de mes craintes. C’était un homme affable, sympathique, qui connaissait son sujet. La signature du contrat de Joseph-Antoine Bell n’est pas arrivée immédiatement dans une discussion chaleureuse et intéressante. Au moment d’aborder les choses sérieuses, Bell est sorti de la pièce, comme cela se faisait à l’époque, et je suis resté seul avec Bez et Couécou ».

     

    Contre toute attente, Claude Bez prit les choses en main et fit une proposition intéressante. « Claude Bez m’a fait une proposition nettement supérieure à ce que nous attendions. Le principe, dans une négociation, est de toujours demander à son interlocuteur d’aller plus loin que sa première offre. Mais Bez m’a étonné et je me suis dit qu’il fallait donner une prime à l’honnêteté et à la correction ». Cette proposition était en fait de 40% supérieure aux attentes initiales. Outre ce fait précis, Pape Diouf reconnut que de tous les Président qu’il rencontra, Claude Bez était au final parmi les meilleurs. « Je peux l’avouer : de tous les dirigeants que j’ai rencontrés, il est celui qui m’a fait la plus forte impression. C’était un homme d’une parole absolue. Quand il disait A, c’était A. Il ne changeait jamais ».

     

    « C’est bien plus qu’un jeu de Pape Diouf »

    Retranscription Girondins4ever