Carrasso : « Quand t’es le blessé, le pion est sur le côté »
Lors d’un match de Ligue 1 fin janvier 2016 contre Nantes, Cédric Carrasso s’empare du ballon puis s’écroule. Quittant le terrain en pleurs, le verdict est sans appel, il a une blessure aux ligaments croisés du genou gauche. 6 mois plus tard, il accorde une interview à So Foot, pendant sa récupération qui s’effectue au Maroc.
Dans cet interview, il parle de son passé concernant les blessures qui l’a bien aidé à appréhender plus facilement qu’auparavant, grâce notamment à l’aide de son chirurgien, le Docteur Franceschi : « Je n’ai pas eu la même impression de blessure. Alors, oui, il y a l’opération, les moments compliqués du début parce que c’est assez handicapant au départ. C’est une opération plutôt lourde mais tout s’est bien passé pour moi, voire mieux que prévu. Le Docteur Franceschi. C’est quelqu’un de confiance […] sans ce chirurgien, je n’aurais jamais eu la carrière que j’ai faite jusque là. Je me suis blessé le genou droit au tout début de ma carrière, il y a 13 ans, et c’est lui qui a géré. Quand je me pète le tendon d’Achille, je dis à tout le monde, « personne me touche à part le Docteur Franceschi » , même si, à la base, le genou reste plutôt son domaine de prédilection ».
Autre point important de cette interview, c’est la perception qu’ont les personnes lorsque qu’un joueur se blesse : « En gros, sans vouloir faire de généralité, quand un joueur se blesse, après l’opération, il reçoit énormément de soutien de tout le monde. Et du jour au lendemain, tu passes dans une phase où la vie des autres reprend son cours. Ils ont leur championnat, leur coupe d’Europe et toi, tu es de ton côté, tu sers à rien. Les gens s’arrêtent moins sur toi au niveau de l’implication de l’équipe, c’est normal. Il y en a pleins qui le vivent très mal, en général. C’est tout mon contraire. Je me sers de ces moments là pour me retrouver un peu en retrait ».