[U19] Dogon : « Les titres ne sont pas la priorité, mais on n’est pas là pour enfiler les perles »
Comme chaque année aux Girondins de Bordeaux dans les sections du centre de formation, il n’y a pas d’objectifs définis. Du moins en termes de titres, qui ne sont pas une priorité. Jean-Luc Dogon et ses U19 ne dérogent pas à la règle même si en fonction des résultats des équipes du centre, il se peut qu’en fin de saison une catégorie soit privilégiée, dans l’optique d’avoir un titre ou de jouer quelque chose.
« Les titres, ce n’est pas la priorité. Ce n’est pas parce qu’on va être Champions ou gagner la Gambardella qu’on va sortir des professionnels. C’est un peu le même système que les sélections, si on n’a pas de joueurs en sélection et qu’on sort des professionnels, c’est le principal. Il y a beaucoup de clubs qui ont des joueurs en sélection et qui ne sortent pas de professionnels, donc il n’y a aucun intérêt quelque part… On essaie de faire le maximum, on joue pour gagner, on n’est pas là pour enfiler les perles. On essaie d’avoir du jeu, mais il y a des fois où on ne peut pas. Pour un titre, on dépend de trop de choses. L’année dernière, on avait largement les moyens d’aller faire les phases finales, on ne l’a pas fait parce que la priorité a été donnée à la CFA pour ne pas qu’elle descende. Si la CFA s’était sauvée, ça aurait été encore mieux, donc on peut avoir quelques regrets par rapport à ça, mais bon. On est tributaires des professionnels, de la CFA. Mais si dans les 5-6 derniers matches la CFA2 n’a plus rien à jouer et qu’on a les moyens d’aller chercher le titre au niveau du groupe et de faire les phases finales, on ne se gênera pas […] J’ai cet esprit compétiteur, les autres aussi, on a été professionnels. Si on peut faire les phases finales, ça fait plaisir à tout le monde, mais il y a des priorités et l’année dernière s’en était une autre ».
D’autant que cette saison, le championnat semble régi à moins de logique cette saison pour les U19. « Le championnat a l’air un peu bizarre, les derniers battent les premiers… J’ai l’impression que le niveau est un peu moins élevé au niveau technique. C’est une question de génération ».