Kaabouni : “S’entraîner c’est bien mais ce n’est pas la compétition”
Younès Kaabouni n’a toujours pas un gros temps de jeu depuis le début de saison. Malgré tout il fait ce qu’il faut pour en avoir. “Je bosse, je travaille, on s’accroche… Il faut faire ça, sinon on n’a pas d’ambitions. Il faut s’accrocher, travailler à l’entraînement et attendre son heure en espérant que ça payera un jour”. S’entrainer c’est bien mais jouer les matches permet de garder un rythme de compétition, plus élevé que le rythme à l’entraînement. “C’est clair que s’entraîner c’est bien mais ce n’est pas la compétition. On a beau s’entraîner, travailler dur, faire de très bonnes séances, bien se préparer mais ça ne vaut pas le match du week-end. Ce n’est pas le même rythme, ce ne sont pas les mêmes sensations. C’est un tout le match. Il y a l’adrénaline du week-end, il y a le contexte, l’environnement et forcément ça change de la routine de l’entraînement”.
Alors qu’on aurait pensé le voir plus souvent dans le groupe pro, ce n’est pas le cas. Il a déjà eu des discussions avec Jocelyn Gourvennec et veut lui montrer ce qu’il peut apporter à l’équipe. “C’est vrai que sur les dernières années, que ça soit avec Francis Gillot ou Willy Sagnol, ça s’était plutôt bien passé, j’avais du temps de jeu, je jouais. Cette année c’est un peu différent. Oui on a eu des conversations avec le coach, il fallait s’y attendre. Il est là, il me soutient. Moi, j’essaye de lui montrer des choses au quotidien à l’entraînement et je sais qu’il me surveille, qu’il suit ce que je fais. Forcément, ça me donne encore plus envie de me montrer à l’entraînement”.
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