Jocelyn Gourvennec : “Je ne visais absolument pas Christophe Dugarry”

    Jocelyn Gourvennec

     

    En fin de semaine dernière, Christophe Dugarry s’étonnait que Jocelyn Gourvennec parle de “Bordeaux Bashing”, ne pensant d’ailleurs parce que le le coach bordelais parlait de lui. Cela tombe bien puisque l’entraîneur des Girondins de Bordeaux était l’invité de Team Duga ce soir pour évoquer le sujet. « Je ne visais absolument pas Christophe Dugarry. On a joué ensemble en équipe de France espoirs et ensuite à Marseille. Il me connaît et il sait que si j’ai quelque chose à dire, je le dis en face sans aucun problème. Ce n’était pas ça. Il y a eu pas mal de commentaires pas forcément là mais aussi depuis le début de la saison. Le fait d’avoir des réserves sur Bordeaux, le club de Bordeaux, l’équipe de Bordeaux, pourquoi pas. Ça fait partie de votre métier, on vit avec et il n’y a pas de souci. Aujourd’hui, c’est plus dans le fait de dire qu’à Bordeaux c’est Malcom et qu’il n’y a rien autour. C’est ce qu’il peut parfois se dire apparemment. C’est plus ça qui me dérange. Je trouve que le club a retrouvé du dynamisme et il y a de la compétence à tous les étages du club. On travaille en cohérence. On travaille tous ensemble et chacun dans son rôle. L’équipe de Bordeaux aujourd’hui a une tenue, un collectif qui commence à ressembler à quelque chose d’intéressant. Et cela même si je n’ignore pas qu’il faut qu’on soit encore meilleurs mais c’était plus ça. A un moment donné, quand les choses évoluent plutôt dans le bon sens, il faut aussi que dans l’environnement on puisse dire de temps en temps que ce n’est pas mal, même s’il y a des choses à améliorer. Il faudrait dire plutôt que ce n’est pas mal et que ça prend forme que de dire que c’est toujours la même chose à Bordeaux, ça pionce, etc… […] Le Bordeaux bashing, je le ressens beaucoup moins. Le métier d’entraineur, une fois que le match est terminé, on est déjà dans le match d’après. Il y a tellement, pendant les week-ends de foot et c’est normal, que ce soit à la télé, dans les journaux, sur les radios, il y a beaucoup de choses qui se disent. On ne fait jamais l’unanimité. On m’a raconté des petites choses qui sont, pour moi, un peu plus de la mauvaise foi qu’autre chose. Mais ce n’est pas grave, ça ne m’empêche pas de dormir ».

     

    RMC, retranscription Girondins4Ever