Loïs Diony : “De mes six années aux Girondins, je ne garde que des souvenirs positifs”
Loïs Diony passé par la maison bordelaise
raconte ses années passées en Gironde. “De mes six années aux
Girondins (ndlr : deux années de préformation, trois ans au
centre et une saison en CFA), je ne garde que des souvenirs
positifs. C’est là-bas que j’ai appris les bases. Petit, on
me reprochait d’être trop personnel sur le terrain.
C’est à Bordeaux que j’ai gommé ça et appris à faire
des passes décisives. La première année à l’internat
a quand même été compliquée à cause de l’éloignement de
ma famille mais ma mère a vraiment été formidable. Quand je
n’étais pas bien, elle prenait la voiture et faisait la route
pour venir me chercher. Même si elle ne me l’a jamais avoué,
je sais qu’à chaque fois qu’elle me déposait à l’internat ou
au centre le dimanche soir, elle avait les larmes
aux yeux. Elle a vraiment tout fait pour que je sois
le plus heureux possible et que je réussisse dans la voie
que j’ai choisie”. Après les Girondins, il a choisi de
rejoindre Nantes pour terminer sa formation. “Quitter Bordeaux
pour le FC Nantes à 19 ans est un choix très difficile pour
moi. Les Girondins, c’était quand même mon premier club pro,
celui qui m’a tout apporté. Mais, à la fin de mon année de
CFA, je ne suis pas d’accord avec la proposition de
contrat de stagiaire que m’offre Bordeaux. A ce
moment-là, Guy Hillion, qui m’avait déjà repéré au
Stade Montois, est devenu directeur sportif du FC
Nantes. Il m’appelle en prenant contact avec ma mère.
C’est aussi pour lui que je décide de rejoindre les
Canaris, qui me proposent d’intégrer l’équipe réserve
avec
un contrat de deux ans à la clé”.
Enfin pour terminer, il évoque son caractère de “gentil ronchon”. “Florent Perrault (ndlr : ex gardien de l’A.S.S.E. passé par Dijon) m’a décrit comme ça. Il y a du vrai. Je suis quelqu’un de très sociable mais je suis capable de bouder pour un rien (sourire). Je pense aussi être quelqu’un de respectueux. On a eu une fausse image de moi parce qu’après un match face à Bordeaux (défaite 2-3 la saison passée), j’ai dit ce que je pensais et égratigné un peu nos défenseurs. Canal+ a présenté ça comme un coup de gueule. Sans doute que je m’étais mal exprimé mais le vestiaire ne m’en avait pas voulu. Mes coéquipiers savaient que je ne visais personne… Cela fait partie de mon caractère. Je peux être parfois un peu maladroit sur la forme quand je parle avec sincérité”.
But ASSE