Philippe Fargeon : “Il n’y avait pas de manque de volonté, mais des joueurs qui doutaient dans un système”

    Jonathan Cafu et Jocelyn Gourvennec

     

    Lors de son passage sur la chaîne TV du club, Philippe Fargeon est revenu sur les changements qu’a effectué Jocelyn Gourvennec face à l’AS Saint-Etienne. Il pense que « depuis un certain temps, on a l’impression que c’est un groupe. Même si Jocelyn Gourvennec avait réussi à trouver un onze de base, on sent qu’il a réussi de permettre à tout le monde d’avoir l’impression d’avoir sa chance. Il dit que ceux qui se sont bien entraînés ont joué. Ce n’est pas simplement parce qu’un joueur est en méforme qu’il faut le sortir, il faut aussi que ceux qui doivent rentrer montrent tous les jours à l’entrainement qu’ils ont envie et qu’ils sont meilleurs que ceux qui sont sur le terrain. Ce qu’il s’est passé là, c’est qu’il a fait des modifications de joueurs, de système, mais qu’on a eu une animation qui a très bien fonctionné […] Quand vous avez avec un collectif qui a quelques soucis, ce n’est pas évident pour les remplaçants d’apporter un plus. L’entraineur a fait cette fois-ci rentrer d’autres joueurs, et qui ont apporté leur touche. Mendy marque deux buts et avec un peu de chance il peut en marquer quatre. C’est très important de pouvoir compter sur deux joueurs qui, en sortant du banc, montrent qu’ils ont envie et la volonté, et qui rentrent dans le moule du club ».

     

    Mais le coach bordelais a également changé de système de jeu en passant en 4-2-3-1. Philippe Fargeon explique qu’« on ne peut pas lui reprocher d’essayer, mais non plus de persévérer. Il a persévéré avec le 4-3-3 qui a fonctionné jusqu’à Paris. Il n’y avait pas de manque de volonté des joueurs, mais des joueurs qui doutaient dans un système. Sankharé était un peu en méforme donc c’est ce rouage… Il faut comprendre qu’un système qui a fonctionné à un moment, ne peut plus fonctionner après pour des raisons individuelles, personnelles […] Après, vous savez, ce sont des hommes que l’on met sur le terrain, dans une position au départ, et après il y a une animation qui doit se faire. Ce qui m’a plu dans ce match contre Saint-Etienne, c’est que cette animation venait de tous les côtés. On avait un Valentin Vada qui jouait haut, qui donne beaucoup d’entrain au jeu. Un Malcom plus libéré, un Alexandre Mendy sur qui on pouvait compter pour garder les ballons. L’animation a très bien fonctionné ».

     

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