Touché, mais pas coulé, Jocelyn Gourvennec estime que son groupe est capable de redresser la tête. « Les joueurs avaient apporté une réponse il y a dix jours contre Saint-Étienne. Ils avaient envie de faire les choses ensemble, de se battre pour le staff, l’entraîneur et le club. Les choses n’ont pas évolué en dix jours. On est passé à coté de notre sujet, c’est comme ça. Le match le plus important, c’est le prochain, et ce sera un match de Coupe. On va se donner les moyens de faire un gros match en Coupe pour passer au tour suivant. On s’occupera ensuite de Nice et de Montpellier avant la trêve. Le sport de haut niveau n’est jamais linéaire, il y a des moments difficiles. Sur ce match c’est un moment difficile, et on en connaît tous dans notre carrière. J’ai fait une longue carrière de joueur, et je n’ai pas connu que des bons moments. Ce n’est pas quelque chose de nouveau, ni quelque chose qui fait plaisir évidemment c’est sûr. Mais cela fait partie du sport de haut niveau et il faut toujours se relever ».

 

Grâce à la passion, l’entraineur des Girondins garde la foi. « Le métier d’entraîneur est un métier de conviction. Le football m’a choisi très tôt quand j’étais petit, et j’ai ça en moi. Je ne peux pas l’expliquer, est-ce que cela est de la passion ? Je ne sais pas. C’est en moi, c’est une vocation. Il y a d’autres coachs qui ont vécu des moments difficiles et qui se sont relevés dans le championnat. Il faut assumer une mauvaise soirée, et ne pas la subir. Je reste toujours dans le combat, avec mon staff, avec mes joueurs. On n’a pas été bons, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais je n’ai pas vu des joueurs lâcher, les efforts ont été fait encore. Cela a été difficile, mais dans la difficulté, on ne lâchera pas ».

 

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