Pour Florian Brunet et les Ultramarines, la direction des Girondins de Bordeaux aurait dû prendre la décision de se séparer de Jocelyn Gourvennec après la défaite à domicile face à Strasbourg, laissant ainsi la place à un nouveau coach de prendre ses marques avec les trois derniers matches de la première partie de saison. « On sera encore totalement dans la contestation à Nice. Notre position, pour l’instant, c’est de soutenir l’équipe, et de demander le départ de Gourvennec. Pour nous, le timing était après Strasbourg. On ose espérer que les gens qui dirigent, et gouverner c’est prévoir, ont déjà une liste de remplaçants potentiels au coach actuel, et cette liste devait être activée après Strasbourg. Cela aurait permis au nouveau coach d’avoir trois matches pour prendre ses marques, analyser l’équipe, et faire les retouches nécessaires pour le mercato. Pour nous, le timing indispensable était après Strasbourg. Cela venait après une série de résultats totalement scandaleuse. Amiens, Dijon, Strasbourg… On ne parle quand même pas de cadors. On parle de promus, d’équipes qui ont un budget trois fois inférieur au nôtre. Ce n’est pas possible de tolérer une telle série. Après Strasbourg, il devait y avoir un changement d’organigramme ! Bon, ça n’a pas été le cas, il y a sans aucun doute des motivations financières très fortes, mais on rappelle qu’entre la 17ème place et la 6ème place il y a aussi un enjeu financier extrêmement important. Donc on ne voulait pas attendre… Et le match à Toulouse nous conforte dans cette idée ».

 

France 3 Aquitaine, retranscription Girondins4Ever