Florian Brunet : “On ne peut pas être complice d’une situation où on accepte une telle série sportive calamiteuse”

    Jocelyn Gourvennec, Otavio, Jonathan Cafu et Malcom

     Florian Brunet

    Alors que les Girondins sont dans une série très négative au niveau des résultats, les Ultramarines veulent que les choses bougent et demandent depuis quelques matches la démission du coach Jocelyn Gourvennec. Florian Brunet assure que ce n’est pas la première fois que le groupe monte au créneau contre l’entraîneur. « On a analysé les choses calmement, et on est arrivé à la conclusion qu’en termes d’image, c’était catastrophique d’accepter une telle série sans réagir. Les choix sportifs sont gérés à Bordeaux par l’entraineur. Tout le monde lui a fait confiance depuis plusieurs mois sur les choix sportifs, des choix d’hommes bien particuliers. Ses choix ne sont pas validés et on connait tout simplement la pire série de l’histoire des Girondins des trente dernières années. On ne pouvait pas rester sans réaction et le premier responsable du sportif aux Girondins c’est l’entraineur. Bien sûr qu’il n’y a pas que ce problème-là, mais c’est le problème le plus urgent qui doit être réglé […] Ce n’est pas une prise de position extrêmement rare, non. On a participé au départ de Tigana parce que quand il nous explique que c’est quand sa fille s’est faite insulter en haut de la tribune qu’il quitte les Girondins, je n’arrive pas à le croire… C’est plutôt le Virage Sud qui, quelques minutes avant, demandait son départ. Et je pense qu’au contraire de Gourvennec, Tigana ne supportait pas de ne plus avoir l’appui du peuple bordelais, et c’est la raison pour laquelle il a démissionné. Gillot, on avait aussi plus ou moins pris position, Sagnol également. C’est vrai que là, on l’a fait d’une manière tranchée parce qu’on ne sent pas de réaction, et on ne peut pas être complice d’une situation où on accepte une telle série sportive calamiteuse ».

     

    France 3 Aquitaine, retranscription Girondins4Ever