Laurent Perpigna est également revenu sur le danger qui plane sur le Virage Sud, des suites des interdictions de stade, à savoir fragiliser la tribune de ses leaders. « Ce qui va être déterminant c’est la couverture médiatique rapportée à ça. Là, pour l’instant, on est dans une dynamique où nous, à Bordeaux, on a choisi la désobéissance civile et voilà… On l’assume complètement. On essaie d’aller jusqu’au bout. Est-ce que ça va être le déclencheur de quelque chose ? Je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui on n’a plus le choix. Ce qui plane au-dessus de Bordeaux aujourd’hui, c’est entre 150 et 250 interdictions de stade. Donc la quasi-totalité des responsables du noyau dur du groupe. Ce qui plane au-dessus du Virage Sud, c’est sa mise en sommeil. On va parler clairement. Il faut savoir ce qui attend Bordeaux. On ne peut pas survivre à 200 interdictions de stade. Il y a des gens qui font des tifos, qui sont tous les jours au local, des gens qui font les déplacements, qui vont bâcher partout, qui mettent l’ambiance… Ça serait clairement une ‘illégalisation’ des Ultramarines, de fait […] Maintenant, il y a des instances en France, et il va falloir qu’elles choisissent. Soit c’est la loi et l’ordre, soit cela finira par exploser dans toutes les tribunes en France. Au niveau des interdictions de déplacement, je pense que d’autres groupes vont nous emboiter le pas et se joindre à ces actes de désobéissance. Ce n’est pas notre rôle de faire des injonctions aux autres groupes de supporters chacun mène sa barque. Mais évidemment il serait bienvenu que la lutte passe par une prise de risques. Nous, à Bordeaux, on est capable de prendre ces risques, on les a pris sciemment […] C’est quand même d’avoir un stade qui vit, avec une tribune visiteurs remplie… On ne peut pas interdire la passion, les déplacements de supporters. C’est presque illégal, on est en train d’interdire des supporters par rapport à leur origine !« .

 

Pour l’instant, il n’y a pas d’interdiction de déplacement à Marseille, mais nul doute que cela viendra… « Marseille, on ne s’y est pas déplacé depuis… Fiou. Pour l’instant, il n’y a pas d’interdiction […] Ce qui est sûr, c’est que nous, on va insister et on va communiquer très prochainement dans la presse. Il est hors de question que 200 Ultramarines soient interdits de stade, quelle que soit la durée. Ces sanctions seraient illégitimes et au vu du traitement qui a été infligé aux supporters des Girondins sur les deux derniers déplacements, on ne le tolèrerait pas, on ne l’accepterait pas. Et encore une fois ce ne sont pas des menaces, mais l’ombre d’une mise en sommeil pendant plusieurs mois couve quant au club des Girondins de Bordeaux, et il serait peut-être temps qu’ils prennent conscience de la gravité de la situation et qu’ils ne finissent pas réagir ».

 

GA, RIG

Retranscription Girondins4Ever