Gustavo Poyet parle de sourire, de Ligue1, de l’attaque bordelaise et des objectifs des Girondins

Gustavo Poyet, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, revint sur ce qu’il changea au FCGB à son arrivée. « On a essayé de travailler la part mentale. On peut parler de tactique, de technique, de système, de beaucoup de choses dans le football, mais la différence se passe dans la tête. On a travaillé ça les deux-trois premières semaines et petit à petit j’amène des choses, des informations, pour améliorer quelques parties du jeu. Mais le plus important c’est la part mentale […] Oui, je participe à l’entrainement, mais maintenant ça va vite, quand tu arrives à cinquante ans (rires), ça ne marche pas […] Comment on redonne le sourire aux joueurs ? Je pense que c’est naturel, je suis comme ça. A 10 heures à l’entrainement, c’est moi le boss sur le terrain. C’est sérieux, et on s’entraine bien. Mais on est tous des personnes, on est normal, il faut se faire plaisir dans la vie aussi… Des fois, c’est nous-mêmes qui nous nous mettons de la pression dans le football alors que ce n’est qu’un jeu. Il faut se faire plaisir ».
L’entraineur découvrit un autre niveau avec la Ligue 1. « Ça va vite, c’est vraiment fort, il y a beaucoup de puissance, beaucoup de joueurs qui sont très rapides. C’est très important d’être bien organisé. Je ne savais pas que c’était aussi rapide. Ce n’est pas de l’intensité comme en Angleterre, mais il y a beaucoup de joueurs qui sont vraiment rapides ».
A t-il senti de la défiance du fait qu’il soit un entraineur étranger à arriver en France ? « Je savais que c’était très difficile pour un entraineur étranger de venir ici, il n’y en a pas beaucoup. Mais quand même, après ma première expérience en Europe et à Grenoble, je voulais revenir. Je ne savais pas si ça aurait été possible, mais c’était toujours dans ma tête ».
“Gus” parla ensuite de l’attaque bordelaise. « Non, je ne pense pas qu’on manque de qualité devant. On a essayé en janvier de trouver un joueur spécifique, et Martin Brathwaite est venu. Il va nous aider beaucoup. C’est un joueur qui a beaucoup de qualités, techniquement il fait des démarquages, il est intelligent. C’est à moi de trouver le moment pour le faire jouer. Après, ils sont tous différents, et je suis très content avec eux ».
De quoi avoir des objectifs pour la fin de la saison ? « On a seulement parlé de gagner des matches. On a gagné trois matches avec moi, un avec Eric Bédouet, quatre ensemble. Tout le monde commence à parler d’Europe mais il faut rester tranquille et attendre. Il faut continuer à s’améliorer et on verra. Mais il ne faut pas parler maintenant d’Europe ».