Jean-Luc Dogon : « Ils sont suffisamment concentrés et motivés pour ne pas prendre ce match à la légère »
Ce dimanche, les U19 de Jean-Luc Dogon vont affronter en Coupe Garmbardella le Racing ? Les Girondins de Bordeaux sont-ils favoris pour l’entraîneur bordelais ? « On est favori, c’est clair. C’est un contexte un petit peu particulier en région parisienne avec en général un championnat de DH assez relevé même s’ils ne sont pas en National. Certainement sur un terrain très difficile. Ils sont en train de changer le terrain. On va voir si on est capable mentalement d’être solide, bien organisé et bien concentré ».
Le club bordelais s’est renseigné bien évidemment sur ce club méconnu. « J’ai vu une petite partie de leurs matches parce qu’on peut en voir sur internet. Ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus. Ce qui m’intéresse le plus, c’est le contenu qu’on va mettre nous, c’est notre équipe, comment on va pouvoir jouer. Je ne m’occupe pas spécialement d’eux. C’est une équipe qui va jouer relativement défensif, assez physique. Ca sera à nous de trouver des solutions. Ca ne m’intéresse pas spécialement de voir comment ils jouent ». Il faudra donc que les U19 mettent « de la vitesse, de la motivation, beaucoup d’agressivité dans le bon sens du terme, du plaisir, du plaisir de jouer, de faire des enchaînements… Le risque dans ces matches-là, c’est d’essayer de se tirer un peu la couverture personnellement à chaque fois, d’oublier de jouer en équipe. C’est plus ça, c’est le mental. C’est ce qu’il a manqué lors des éliminations les années précédentes, c’est ce mental. Donc là, non. On a montré contre Niort que ça a été retenu. Si on n’avait pas eu ce mental là contre Niort, même si on méritait de gagner avant les pénalties, on ne peut pas passer, on ne peut pas aller loin. Il faut au moins garder ça ».
Y a t-il un risque de faire un complexe de supériorité ? « Je ne pense pas. Dans notre effectif, on a quand même beaucoup de joueurs qui viennent de la région parisienne et qui connaissent ce championnat. Ils les connaissent pour les avoir joués en jeunes, en 15, 16 ans. Ils savent le niveau que ça peut avoir. Ils viennent de là-bas, ils ont des copains qui jouent, ils connaissent un peu tout le monde. Je ne pense pas que ça soit pris à la légère. C’est mon travail aussi de bien les recadrer pour qu’ils ne le fassent pas. Je pense qu’ils sont suffisamment concentrés et motivés pour ne pas prendre ce match à la légère ».
Seulement, au cas où les bordelais ont bien évidemment travaillé les tirs au but en cas de séance. « On le fait un peu la veille en général. Pour moi, c’est au feeling. Si le joueur ne veut pas frapper, il ne faut pas le forcer. A moins qu’on aille suffisamment loin et là, ils n’ont pas le choix (sourire). En général, ils se désignent, ils sont prêts, ils aiment ça, ils ont le mental aussi pour ça parce que ce n’est pas évident. C’est la loterie, il y a le gardien qui joue aussi. Moi, n’importe comment, je fais toujours tout pour pas qu’on aille aux pénalties, que ça soit clair et net. Le Racing, ils ont passé les trois derniers tours aux pénalties donc ils doivent être habitués (rires) ».