Benoit Costil : « Monaco, c’est un contexte particulier où ça sonne creux, il faut se faire violence… »
Questionné à l’issue de la rencontre des Girondins de Bordeaux à Monaco, le capitaine du club au scapulaire, Benoit Costil, a expliqué qu’il y avait « un sentiment mitigé à l’issue de ce match. On a le sentiment que par moment on faisait ce qu’il fallait, qu’on le jouait, et à d’autres moments on était un peu ailleurs. Et ces moments où on était un peu ailleurs, on l’a payé cash. On a essayé de jouer par moment, et quand on essaye de jouer on se découvre un peu, comme sur le premier but… Lemar fait la passe juste, l’attaquant le geste juste, et on le paye cash. C’est dommage parce que même si on ne fait pas une grande première mi-temps, j’ai le sentiment qu’il y avait vraiment quelque chose à faire sur ce match. C’est une bonne déception […] On n’a pas mis tant que ça en difficulté. Eux, ils ont vraiment de grosses occasions en première mi-temps qu’on n’a pas. Il y a des regrets, mais c’est plus dans la manière dont on a joué le match. On était par moment passifs. Forcément que le résultat est décevant et qu’on n’est pas satisfait, mais ils ont eu plus d’occasions que nous quand même […] Quand j’entends les gens dire que ça manquait d’envie… Non, ce n’est pas un manque d’envie, on a toujours envie. Mais parfois c’est plus difficile… Monaco, c’est un contexte particulier où ça sonne creux, il faut se faire violence, et donc parfois on a été un peu passifs alors qu’il y avait moyen de faire quelque chose ».
Retranscription Girondins4Ever